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Formation d’un nouveau gouvernement : L’avenir de Cheick Modibo Diarra compromis ?
Publié le mardi 24 juillet 2012   |  L'Indicateur Renouveau


Cloture
© aBamako.com par as
Cloture de la Semaine nationale du patrimoine culturel: "Des richesses adaptées aux reglementS des conflits"
20 juillet 2012. Bamako. CICB. Cérémonie placee sous la présidence du Premier ministre Cheick Modibo Diarra. Semaine nationale du patrimoine culturel s`est tenue du 16 au 20 juillet 2012.Premier ministre Cheick Modibo Diarra


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L’avenir du chef de gouvernement, Cheick Modibo Diarra, semble compromis. Très contesté par les responsables africains et occidentaux, il a aussi perdu des soutiens au sein de la junte. « Pas sûr que le capitaine Sanogo tienne à sauver la tête de son frère de Ségou, explique un diplomate de la région.

Certes, Diarra lui doit sa nomination mais aujourd’hui, le chef de la junte est déçu. Il pensait qu’avec ses connections aux Etats-Unis et son carnet d’adresses, il pouvait faire plus. Cela lui plaisait aussi qu’il soit le gendre d’un militaire [Moussa Traoré, Ndlr] ». Info ou intox ? Ce qui est sûr : Modibo Diarra compte bien rester à son poste. Dans son entourage, on affirme « faire tout son possible dans un contexte complexe et difficile ».

entrave au bon deroulement de la transition

Le capitaine Sanogo et Dr. Mariko dans le collimateur de la Cédéao

La Cédéao a envoyé le 7 juillet une mission technique au Mali, avec l’appui d’experts de l’UA et de l’ONU, qui a rendu récemment ses conclusions. L’armée malienne devrait être prochainement restructurée, afin de la rendre à nouveau opérationnelle au nord, et sécuriser des villes comme Ségou, Mopti ou Nioro du Sahel afin de parer à toute tentative d’attaque.

Les dirigeants africains ont également affirmé leur détermination à imposer des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) à l’encontre de tous qui « entraveront le bon déroulement de la transition ». Des personnalités civiles ou militaires comme le capitaine Sanogo ou le dirigeant politique Oumar Mariko sont dans le collimateur de la Cédéao qui soumettra sa liste à l’UA. Des sanctions néanmoins révocables si les acteurs jouent le jeu de la réconciliation nationale.

Formation du nouveau gouvernement

Le PM change de discours

Le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra avait été en France pour, dit-on, accorder la primeur de l’information de la feuille de route au président de la transition. Il avait profité pour faire part de son intention de mettre en place un gouvernement d’union nationale conformément aux résolutions du mini-sommet du groupe de contact des chefs d’Etat de la Cédéao sur la crise de notre pays. Après ce voyage à l’hexagone, Cheick Modibo Diarra s’était adressé à la nation dans ce sens.

On attendait donc ce gouvernement d’union nationale dans les jours qui allaient suivre, mais patati…patatras rien. Interrogé, le directeur de cabinet du PM, Pr. Oumar Kanouté a répondu qu’il n’appartient pas au chef du gouvernement de faire les consultations, mais au président de la République.

Le PM se rend ainsi à l’évidence car la Cédéao a demandé plutôt aux forces vives de la nation de faire des propositions au président de la République en vue de la constitution d’un gouvernement d’union nationale. Une manière de le mettre hors jeu, avait-on écrit dans nos colonnes.

Consultation nationale

Les familles fondatrices de Bamako balisent le terrain

Les familles fondatrices de Bamako que sont les Niaré, Touré et Dravé, ont décidé de jouer leur partition dans la résolution de la crise socio-politico-sécuritaire que vit notre pays. Le dimanche 22 juillet 2012, elles ont réuni toutes les forces vives de la nation chez les Niaré, pour leur faire part de leur préoccupation face à l’enlisement de la situation. Elles ont jugé nécessaire que les différents acteurs se mettent autour d’une table pour se parler entre Maliens. Le cadre proposé est une concertation nationale. Selon nos sources, toutes les forces vives de la nation ont jugé utile d’aller à une telle instance pour trouver une porte de sortie. C’est dire que la concertation nationale devient très probable après que le gouvernement ait décidé de l’organiser. On espère que cette fois-ci sera la bonne. Et Cheick Oumar Sissoko du parti Sadi estime que c’est de cette concertation qui devra déboucher sur la formation du gouvernement d’union nationale.

Rassemblés par Abdoulaye Diakité

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