Selon une déclaration commune adoptée le 23 juillet par les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE), Bruxelles pourrait soutenir une intervention de la Cedeao sous mandat de l'ONU, à plusieurs conditions. Qu'elle soit bien préparée, et mise sur pied en concertation avec l'Union africaine (UA) et un gouvernement d'union nationale à Bamako.
Catherine Ashton, Haute représentante de l’Union européenne aux Affaires étrangères a été chargée par les gouvernements européens de faire « des propositions concrètes » quant à un possible « déploiement d’une force de stabilisation de la Cedeao au Mali bien préparée, sous mandat de l’ONU et en concertation avec un gouvernement d’union nationale et l’Union africaine. »
D’après la déclaration commune adoptée par les ministres des Affaires étrangères de l’Union, l’UE se dit également prête « à adopter des sanctions ciblées à l'encontre de ceux qui continueraient à menacer le processus de transition démocratique, la paix, la sécurité et la stabilité au Mali. »
Inquiète de la situation au Nord-Mali, contrôlé par des groupes islamistes tels Ansar-Eddine et le... suite de l'article sur Jeune Afrique