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Transition malienne : Dioncounda à Bamako d’ici le week-end ?
Publié le mardi 24 juillet 2012   |  L'Indicateur Renouveau


Investiture
© aBamako.com par sa
Investiture du président par intérim Dioncounda Traoré
Jeudi 12 avril. Bamako. CICB


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La France, l’UA, la Cédéao et le médiateur œuvrent aussi à un retour rapide de Dioncounda Traoré, le président par intérim. Aly Coulibaly, ministre ivoirien de l’Intégration africaine, et Djibril Bassolé, le ministre burkinabé des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, lui ont rendu une visite de deux heures le 9 juillet, à son hôtel parisien. « Il va mieux et est prêt à rentrer pour jouer son rôle à condition que l’on sécurise son action », a affirmé le même ministre. Reste à déterminer qui assurera sa protection : une force nationale, régionale ou bien mixte.

Hier, on a appris de différentes sources que le président de la transition se préparerait à rentrer à Bamako dans les prochains jours et ses bagages ont même été déjà faits du côté de Paris, notamment du côté de l’Hôtel Montparnasse. Du côté de l’Adema-PASJ, on soutient de n’être au courant rien, mais on rappelle qu’il devra être là d’ici le weekend pour engager les consultations en vue de la formation du gouvernement d’union nationale. « Ce qui est sûr et certain, il ne devra plus tarder et c’est à la Cédéao de préparer son retour au pays », nous a indiqué le porte-parole du parti majoritaire, Mamoutou Thiam, qui rappelle qu’il ne sera pas là avant les forces étrangères dont l’arrivée a été souhaité par les émissaires de l’Adema et du FDR qui ont rencontré la semaine dernière Dioncounda Traoré à Paris.

Il faut rappeler que la quasi-totalité des bureaux de la présidence ont été mis à sac lors du coup d’Etat militaire du 21 au 22 mars 2012 et de l’agression du chef de l’Etat par intérim, Pr. Dioncounda Traoré, le 21 mai 2012.

Fait nouveau et annonciateur de ce retour imminent du président par intérim : le déploiement il y a à peine 48 heures d’un contingent de 250 éléments de la Garde nationale aux différents postes de contrôle de la présidence de la République.

Tout comme le badigeonnage des bâtiments de la présidence qui effacent les stigmates des évènements du 21 mai 2012, le déploiement des 250 éléments de la Garde nationale, en remplacement des Bérets rouges, sont de nature à créer un nouvel panorama pour le nouvel homme fort ‘’mal aimé’’ pour l’exercice normal de ses fonctions.

Markatié Daou

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