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Le Roi du Maroc, Sa Majesté Mohamed VI attendu à Bamako ce jeudi : Marhaban bikoum à Sa Majesté Mohamed VI, le « Roi des pauvres »
Publié le lundi 10 fevrier 2014  |  Le 22 Septembre


© aBamako.com par A.S
Arrivée des hôtes du Président Ibrahim Boubacar Keita à sa fête d`investiture
Bamako, le 18 septembre 2013. Les délégations présidentielles du Niger, Tchad, Tunisie,Maroc, RDC ont foulé le sol de Bamako, dans le cadre des festivités marquant l`investiture du Président IBK.


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Le Roi Mohamed VI, que le Mali s’apprête à recevoir, en grandes pompes, le jeudi 13 février, dans le cadre d’une visite officielle, est le 23ème monarque de la dynastie Alaouite, qui règne sur le Maroc depuis le milieu du XVIIème siècle, et le troisième à porter le titre de Roi. D’après la tradition, Mohamed VI est issu de la lignée des Alaouites, originaires de Yanboô An Nakhil, petite oasis de la côte d’Arabie, sur la Mer Rouge. Il est le descendant direct du Prophète Mahomet (PSL) par la voie de sa fille Fatoumata Zahra. La famille serait venue s’installer à Sijilmassa, dans le sud marocain, au milieu du XIIIème siècle. Fils de Hassan II et de Lalla Latifa, la « Mères des Enfants Royaux » Sidi Mohamed (c’est le nom du Roi à l’état civil, NDLR) est né le 21 août 1963 à Rabat.

A l’âge de quatre ans, il entre au Collège royal de Rabat. Le 28 juin 1973, il obtient le Certificat d’études primaires et poursuit ses études au Collège royal où il obtient le BAC en 1981. En 1985, il obtient sa licence en droit à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat. Le sujet de son mémoire porte sur « l’Union Arabo-Africaine et la stratégie du royaume du Maroc en matière de relations internationales ».


En 1987, il obtient le premier Certificat d’études supérieures (CES) en science politique avec mention. En juillet 1888, il réussit, avec mention, ses derniers examens pour l’obtention d’un DEA en droit public. Dans le but de compléter sa formation et vivre de près des principes et des règles de droit appris à la Faculté, son père décide de l’envoyer, en novembre 1988, à Bruxelles, en vue d’effectuer un stage de quelques mois auprès de Jacques Delors, président de la Commission européenne.


Dès son plus jeune âge, Mohamed VI est souvent chargé par son père, de nombreuses missions auprès des chefs d’Etat. Il a ainsi participé à plusieurs conférences internationales. Sa première mission officielle à l’étranger a eu lieu le 6 avril 1974, quand il représente Hassan II lors des obsèques du président français, Georges Pompidou. Du 23 au 30 juillet 1980, il effectue une tournée dans plusieurs pays africains et rencontre les présidents Léopold Sedar Senghor du Sénégal, Ahmed Sékou Touré de Guinée, Félix Houphouët Boigny de la Côte d’Ivoire, Ahmadou Ahidjo du Cameroun et Shehu Shagari du Nigeria.


Le 18 mars 1982, il est nommé président du Comité d’organisation des IXe Jeux Méditerranéens de Casablanca. Le 10 mars 1983, il préside la délégation marocaine aux travaux du VIIème Sommet des Pays Non alignés à New-Delhi et prononce un important discours dans lequel il rappelle les positions du Maroc à l’égard des diverses questions arabes, africaines et internationales.


Le 21 septembre 1983, le prince héritier préside la délégation marocaine aux travaux du Comité de mise œuvre de l’Organisation de l’Unité Africaine sur le Sahara à Addis Abeba. Le 26 novembre 1985, il est nommé, par le souverain, Coordonnateur des bureaux et services de l’Etat-Major Général des Forces armées royales. Le jeune prince participe à beaucoup d’autres événements de haut niveau qu’il serait fastidieux d’évoquer par le menu, ici. Résultat : il avait déjà les pieds à l’étrier à la mort de son père. Ainsi, après le décès d’Hassan II le 23 Juillet 1999, il est proclamé Roi du Maroc.


Sur le plan intérieur, le Roi M 6 a réussi à diminuer les difficultés dans lesquelles vivait une grande partie de son peuple. La pauvreté et l’analphabétisme sont vigoureusement tirés vers le bas. Ce qui lui vaut auprès de son peuple une grande popularité, son peuple qui lui voue un amour sans borne. Démentant, ainsi, l’adage machiavélique selon lequel les peuples sont d’éternels ingrats. C’est certainement en raison de cette sensibilité à la cause des plus faibles que, à la veille de son premier voyage au Mali à la faveur de l’investiture du président Ibrahim Boubacar Kéïta, le Roi Mohamed VI a envoyé au Mali une équipe médicale comprenant 106 personnes dont des médecins spécialistes, des infirmiers et une équipe d’accompagnement et de soutien qui a réalisé plus de 52 600 prestations médicales dans différentes spécialités au profit des populations maliennes.


Le Maroc, à travers son Roi, au-delà des investissements économiques et des actions humanitaires, a choisi de s’impliquer dans la résolution de la crise malienne comme peut en témoigner l’audience récemment accordée par le souverain chérifien à une délégation du MNLA à Rabat. Audience au cours de laquelle le Roi Mohamed VI a prodigué à nos frères égarés de sages conseils, les invitant notamment à s’inscrire résolument dans le processus de paix et de réconciliation nationale.


Le problème du Sahara occidental semble aussi en voie de résolution grâce, en partie, à des propositions audacieuses de la part du gouvernement marocain. En effet, en 2006 le Maroc a accordé une autonomie interne, et a confié au Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) l’étude des possibles statuts d’autonomie dans la région.
Le 22 mars 2002 a eu lieu le mariage du Roi et de Salma Bennani. Ils ont donné naissance le 28 mai 2003 au prince héritier Moulay Hassan et le 28 février 2007 à Lalla Khadidja.
Marhaba Bikoum, Raïs !

Yaya Sidibé

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