La Fondation Festival sur le Niger, dans la nuit du 5 au 6 février 2014, a vibré pour la paix. Dans le cadre de la 10ème édition du Festival sur le Niger, une soirée dédiée à la paix y a tenu toutes ses promesses.
Les artistes maliens qui ont participé du 27 janvier au 1er février 2014, à la Caravane de la paix qui a sillonné les camps de réfugiés maliens au Burkina Faso et initiée par le Festival sur le Niger, le Festival au Désert et le Festival Tagaralte du Maroc, renforcés par Nafi Diabaté et Amie Wassidjé, ont ténu le public ségouvien en halène, pendant plus de 3 heures d’horloge.
En plus de Amie Wassidjè et de Nafi Diabaté, le groupe Hamanar, Haira Arby, Mariam Koné et le groupe Malikan composé des musiciens comme Petit Goro, Zoumana Tereta, Sadio Sidibé et Cheick Sirima Sissoko, ont rivalisé d’ardeur pour magnifier la paix. Au cours de cette soirée, il n’y avait pas le Mali du nord, ni le Mali du sud. Il y avait seulement le Mali, celui que nous a légué nos ancêtres. Et, malgré la diversité des aires culturelles, même les étrangers venus d’Afrique et d’ailleurs dans le monde ont pu apprécier ce qui est partagé en commun par la nation malien.
Le Groupe Hamanar dans une prestation mémorable, a fait danser pendant plusieurs minutes les festivaliers qui n’ont pas caché leur joie de voir les fils et filles du Mali, d’est à l’ouest et du sud au nord, communiés dans une ambiance que rien au monde n’aurait dû briser. « Si les politiques veulent qu’ils signent des accords. Dans le cadre de notre caravane, nous avons rencontré des populations maliennes dans les camps de réfugiés qui ont déjà la paix installée dans les esprits ». Cette phrase de Mani Ansar, Directeur du Festival au désert, lors de la soirée de la paix dans le cadre du Festival sur le Niger, est très significative de l’état d’esprit commun dans le pays.