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Nouvel Horizon N° 4561 du 10/2/2014

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Dr Oumar Mariko, secrétaire général du parti Sadi : "Si le parti Sadi et les Fare doivent se séparer, cela se fera autour de l’intérêt du Mali"
Publié le lundi 10 fevrier 2014  |  Nouvel Horizon


© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Oumar MARIKO.


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La signature de la déclaration politique du groupe parlementaire Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Émergence (Fare) -Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (Sadi) a eu lieu, hier jeudi 06 février 2014, au siège du parti Sadi à Djélibougou, sous la présidence du secrétaire général de ce parti, Dr. Oumar Mariko. Il avait à ses côtés le secrétaire général adjoint des Fare, M. Bakary Coulibaly, deux des députés des deux formations politiques, des invités de marque comme deux députés du Rassemblement Pour le Mali (Rpm).

“Aujourd’hui est un moment extrêmement important pour la démocratie malienne. D’autant qu’il s’agit de consacrer un engagement entre deux partis politiques, que les gens n’ont pas imaginé qu’ils puissent se retrouver. C’est d’autant plus important que ça défraie la chronique. Je ne suis pas un adepte de l’internet, mais j’ai appris beaucoup d’échos au sujet de cette rencontre. Ce qui donne lieu à beaucoup d’explications du côté des Fare et du côté de Sadi pour la compréhension de cet acte”, a précisé Dr. Oumar Mariko à l’entame de ses propos.
Selon le secrétaire général du parti Sadi, chaque fois que le Mali traverse des situations extrêmement difficiles, les inconciliables se concilient pour la grandeur de ce pays. “Donc nous devons nous battre pour changer la situation socio-économique du peuple. On n’a pas véritablement d’Etat qui se tourne vers les populations, pour regarder les situations de celles-ci. Aujourd’hui si Fare et Sadi prennent conscience pour dire attention quelque chose ne va pas, il faut faire face à cette situation, pour le bonheur du peuple malien. Je souhaite qu’on ait au Mali un véritable pôle de gauche progressiste. Il n’y a que les visions progressistes qui peuvent faire avancer le Mali”, a ajouté Dr. Mariko.

Quant au secrétaire général adjoint des Fares, M. Bakary Coulibaly, il a indiqué que les circonstances d’aujourd’hui poussent les directions des partis politiques à réfléchir autrement. Selon M. Coulibaly, l’idéal pour le groupe parlementaire Fare-Sadi est que le Mali aille de l’avant. Il a ajouté que le parti Fare s’inscrit dans une logique d’accompagnement des autorités actuelles dans la démarche du progrès, sans abandonner sa ligne directrice de faire de la démocratie malienne une démocratie exemplaire.

Toujours selon le Secrétaire général adjoint des Fares, ce groupe parlementaire sera le porte-parole digne de la population malienne en ce qui concerne toutes les questions relatives à la vie de la nation. Pour lui, le Mali doit aujourd’hui se tourner vers les secteurs porteurs comme l’agriculture, qui a fait ses preuves ailleurs.

Dans leur déclaration de politique, Fare et Sadi indiquent que l’heure est venue d’évaluer les programmes de l’éducation, de la santé et de la justice et d’en dresser un bilan objectif à l’effet d’identifier les goulots d’étranglement et de les résorber. Aussi, le groupe parlementaire Fare-Sadi exhorte-t-il l’État à veiller à la stricte application des contrats de cession de nos sociétés et entreprises d’État et à ne pas hésiter à appliquer les clauses résolutoires au cas où les repreneurs viendraient à ne pas honorer leurs obligations et engagements.
Toujours selon la déclaration, il y a lieu d’étendre les réformes à toutes nos institutions républicaines afin de les consolider et d’assurer leur fonctionnement démocratique. En sus, elle ajoute qu’il y a lieu de réviser la procédure en vigueur en matière de contentieux électoral, afin de permettre à la Cour Constitutionnelle de mieux s’acquitter de ses responsabilités et de trancher les cas dont elle est saisie.

La déclaration commune Fare-Sadi estime que l’Assemblée nationale a besoin de réformes en vue de renforcer son rôle et son administration. “Nous voulons un Etat à l’écoute de ses populations qui satisfait les besoins socio-économiques fondamentaux de ses populations, un État qui soit le maître d’œuvre de ses politiques économiques et sociales. Nous voulons faire du citoyen malien un être de savoir, de valeur, un être social apprécié et reconnu en fonction de son travail, de son éthique et de sa contribution au développement de la nation. Nous défendons le principe du statut et de la fonction fondés sur le mérite personnel et non sur les critères liés à la naissance ou à d’autres déterminants de classe sociale, d’appartenance ethnique, d’obédience religieuse ou d’opinion politique, etc...”, précise le groupe parlementaire Fare-Sadi dans sa déclaration de politique.

“Les grandes lignes de la présente déclaration s’inscrivent dans le droit fil de la politique du Projet Présidentiel pour l’honneur et l’avenir du Mali et pour le bonheur des Maliens. Par conséquent, le Groupe parlementaire Fare-Sadi s’inscrit dans la majorité parlementaire et présidentielle dont l’arme de combat sera la constitution et la loi, dans l’intérêt supérieur des maliennes et des maliens”, ajoute le groupe parlementaire Fare-Sadi dans sa déclaration de politique.

Ont signé cette déclaration politique du groupe parlementaire Fare-Sadi, les honorables : Daouda Coulibaly, Abdoulaye Dembélé, Amadou Araba Doumbia, Abdoulaye Fofana, Nanko Amadou Mariko, Oumar Mariko, Baferemé Sangaré, Guédiouma Sanogo, Alassane Tangara. Pour des raisons de santé, l’honorable Souleymane Diarra du parti Sadi était absent.
L’honorable Diarassouba du Rpm a lui déclaré que le fait pour le groupe Fare-Sadi de s’inscrire dans la dynamique de la majorité parlementaire et présidentielle réconforte à plus d’un titre. Aussi a-t-il rassuré le groupe parlementaire Fare–Sadi de l’accompagnement du Rpm.
Comme pour faire taire les oiseaux de mauvais augure, le secrétaire général du parti Sadi, Dr. Oumar Mariko, a lancé que “si le Sadi et les Fare doivent se séparer, cela se fera autour de l’intérêt du Mali”.
Tougouna A. TRAORÉ


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