La Majorité des militaires abattus auraient un âge inférieur à 30 ans
Un profil morphologique retrace l’identité d’ A bocar Kola Cissé
Ces militaires ont été tous froidement abattus avec des projectiles
Les membres supérieurs immobilisés, les yeux bandés
Appartenance d’autres corps ne faisant pas partie de ceux réclamés par les 23 familles
Probables existence d’autres fausses communes
Les résultats définitifs attendus vers mi-mars
Vers la requalification des charges retenues contre le Général Sanogo
L’affaire si brulante qui a fait couler beaucoup d’encres et de salives avait vu le Général Sanogo mis sous mandat de dépôt un 27 novembre 2013. Depuis cette incarcération, plusieurs autres événements ont suivis. A savoir l’exhumation de 21 corps supposés être ceux des bérets rouges qui avaient disparus suite aux affrontements entre bérets verts et rouges qualifié être un quelconque contre coup d’état. A cet effet, les services d’un groupe d’expert médico-légal avaient été demandés par les autorités maliennes et les parents des victimes afin de procéder à des analyses pour établir les identités des corps exhumés et voir si réellement, c’est les corps des militaires commandos parachutistes disparus.
En effet des sources concordantes et crédibles nous ont fait savoir que les premières conclusions de cette expertise accablent le Général Sanogo. A ce titre, plusieurs données, approuveraient que les corps exhumés seraient bel et bien ceux des militaires disparus suite au contre coup.
Ces informations que nous avons reçues ne sont pas les résultats définitifs. Mais elles définissent clairement certains paramètres dudit dossier. Selon notre source, l’analyse prouve que les profils biologiques dans tous les restes humains appartiennent au sexe masculin et dont la majorité aurait un âge inférieur à 30 ans. La même source fait état d’une grande consonance entre les profils biologiques trouvés et ceux des militaires disparus. Et les profils morphologiques également sont à de grandes proportions correspondantes à ceux de certains militaires tels que celui d’Abocar Kola Cissé dont l’Age serait estimé entre 40 et 45 ans. Cette source nous a également fait part de certaines conclusions des travaux menés sur les corps exhumés, selon lesquelles, les restes humains appartiennent à des hommes qui ont tous été froidement abattus avec les membres supérieurs immobilisés et les yeux bandés, avec des projectiles de différents types. Toute chose qui permet d’affirmer qu’il y a eu une étiologie homicide avec caractéristique d’exécution. Par ailleurs, la source nous a aussi fait savoir que les procédures incorrectes suivies lors de l’exhumation et le conditionnement des corps avaient empêché la reconstitution complète des squelettes de manière individuelle. Ce qui rend difficile l’identification individuelle fondée. Seulement les évidences recueillies par les expertises de pathologie et anthropologie médico-légale ont fait leur effet.
Si par endroit il y a des imprécisions, la source est toutefois formelle sur l’appartenance d’autres soldats qui ne sont pas parmi ceux réclamés par les 23 familles. Donc, il y aurait d’autres fosses communes qui contiendraient des soldats encore disparus. Selon notre source, il y a une très forte probabilité de l’existence d’autres charniers en rapport avec les mêmes événements.
Si les résultats de ce premier rapport se confirmaient, les sorts du Général Sanogo et de ses sbires seraient désormais scellés. Car précédemment interpellé et mis sous mandat de dépôt pour enlèvement et complicité d’enlèvement, ces résultats verront la requalification demandée par la partie civile pour enlèvement, assassinat et complicité d’assassinat avec préméditation.
Les dernières confirmations – résultats- sont attendue mi-mars. Cela permettra de dire avec plus de précisions si réellement le Général Sanogo a été l’ordonnateur de ce massacre de ses frères d’armes.