Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



La Nouvelle Tribune N° 154 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Arrestation de Simeon Keita et de Siriman Keita : Le général Sada Samaké accusé d’injustice
Publié le lundi 10 fevrier 2014  |  La Nouvelle Tribune




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

L’inculpation des commissaires Siméon Keita et Siriman Fané actuellement gardés au Camp 1 de la gendarmerie depuis quelques mois, est sans nul douté lié aux événements du 30 avril 2012 sur le campus universitaire de Badalabougou. Ce jour-là, des commissariats de Police de Bamako (14ème A, 9ème A, et le 15ème A) ont été braqués par des individus identifiés dans la police nationale. Parmi les braqueurs du jour figuraient le commissaire Ismaël Traoré et le Sergent-Chef Cheik Hamalla Diakité, tous deux en service au groupement mobile de sécurité (GMS) au moment des faits, qui ont enlevé les véhicules Pick-Up et les armes dans les ces commissariats ci-dessus cités. Un véhicule de police du 14ème Arrondissement avait été retrouvé abandonné sur l’échangeur du quartier Mali avec le moteur criblé de bal.

Après leur forfait, les sergent-chef Cheik Hamalla Diakité a déserté les rangs de la police pendant que son complice Ismaël Traoré, petit frère de lait de l’épouse de l’actuel ministre de la Sécurité Intérieure le général Sada Samaké, était placé sous mandat au Camp 1 de la gendarmerie. Quelques mois plus tard, le général a signé les arrêtés d’intégration du sergent-chef Cheik Hamalla Diakité et d’autres policiers, tous radiés pour abandon de postes conformément à l’article 162 de la loi 10-034 portant statut de la Police au Mali.

Les policiers que nous avons approchés lors de nos enquêtes, n’ont pas caché leur surprise de voir réintégrer ces malfrats. Au même moment, nos interlocuteurs dénoncent que les responsables syndicaux qui ont porté haut le flambeau de la police sont emprisonnés. A nos jours six (6) fonctionnaires de Police dorment en prison entre les mains de la justice cela pendant plus de 7 mois. Le délai d’inscription étant épuisé, nous nous posons la question de savoir ce que cherche le juge d’instruction dans cette affaire. De toutes les façons nous menons des enquêtes pour mette toute la lumière sur cette affaire.

Par L’Adjudant-Chef Youssouf Fofana, secrétaire général par intérim du Syndicat de la Police Nationale.

 Commentaires