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Pour stabiliser le sud : L’armée accepte la force de la Cédéao à Bamako
Publié le mardi 24 juillet 2012   |  Les Echos


Réunion
© aBamako.com par sa
Réunion de la mission technique d`évaluation de la force en attente de la CEDEAO
Samedi 7 juillet 2012. Bamako. Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Beye 1ere séance de travail de la mission technique avec les autorités militaires du Mali.


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Les militaires du CNRDRE ont finalement accepté le déploiement de la force de la Cédéao à Bamako pour stabiliser la transition, prélude à la résolution de la question du Nord.
Après bien de conciliabules, les nouvelles autorités militaires du Mali ont finalement accepté le déploiement des troupes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à Bamako. Selon une source proche de la Cédéao, les discussions ont achoppé pendant longtemps sur ce point.
On se souvient que le capitaine Bolly, dans un premier temps, avait dit qu’aucune troupe étrangère ne foulera le sol malien. Le discours a évolué chez nos militaires qui, récemment, par la voie du porte-parole du Comite national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE), affirmaient que le Mali aura besoin de l’appui matériel de la Cédéao, mais pas d’hommes.
Or, pour la Cédéao, la condition première, c’était que les troupes soient pré positionnées à Bamako pour déconnecter le gouvernement de Kati, mais surtout pour assurer la sécurité des institutions de la transition après l’agression du président Dioncounda Traoré.
« Pendant nos discussions, l’armée avait fini par accepter que les troupes soient à Bamako, mais, moins visibles », a affirmé un des négociateurs de la Cédéao. Pour lui, la sécurisation des institutions, mission de la troupe, ne peut pas aller avec cette « discrétion ». Face à la pression, nos militaires ont fini par céder. Ainsi, comme annoncé, la Cédéao va commencer par déployer une troupe à Bamako pour sécuriser les institutions, avant de s’attaquer à l’épineuse question du Nord.
Un début de la solution ?

A. Kalambry

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