De sources concordantes, des négociations ont eu lieu hier à Bamako entre le gouvernement et les représentants des mouvements armés du Nord. Des discussions précipitées par les dernières évolutions sur le terrain dont la dernière en date est l’enlèvement de quatre employés de la CICR sur l’axe Gao-Kidal.
Les choses semblent se précipiter pour la signature d’un accord définitif pour une paix durable au Mali. On a appris hier de sources concordantes que des négociations ont eu lieu hier à Bamako entre le gouvernement et les représentants des mouvements armés du Nord.
C’est le statut de Kidal qui aurait été au centre des discussions qui ont été précipitées par les dernières évolutions sur le terrain dont la dernière en date est l’enlèvement de cinq employés du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) sur l’axe Gao-Kidal.
Un responsable du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a d’ailleurs affirmé mardi à l’AFP avoir enlevé dans le Nord une équipe du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dont cette ONG avait indiqué être sans nouvelles depuis le 8 février. « Nous avons pris grâce à l’aide de Dieu un (véhicule) 4×4 des +ennemis de l’islam+ avec leurs complices », a déclaré dans un bref entretien téléphonique Yoro Abdoulsalam.
Sur le terrain, les rapports de force ont connu une évolution brusque à cause du ralliement d’une partie des mouvements d’auto-défense sédentaires, Ghanda-Izo, au MNLA. De nouvelles donnes qui placent le gouvernement dans une position délicate.