Pour l’Adjudant de Gendarmerie, Ibrahim Diallo, Chef d’Etat Major du « Ganda-Izo » et dont les premières unités ont fait leur entrée à Gao (qu’elles n’ont jamais quittées en réalité) et contrôlent présentement Douentza et BambaraMaoundé, le front « unifié » ainsi crée n’engage que ses initiateurs. Et celui qui s’est présenté en notre nom, n’engage que sa personne, pas le mouvement « Ganda-Izo ». Il précise en ces termes : « On ne peut pas engager mon mouvement sans m’informer, ni mon président politique». Moi et mes combattants se démarquent de cette idée. Celui qui a signé en notre nom, l’a fait pour lui et non à celui de notre mouvement ».
« Je précise ce front ne nous concerne pas puisque cet acte important ne devrait pas se faire sans nous consulter. Mieux, le Ganda-Izo est un grand mouvement armé qui ne saurait suivre, encore moins s’ajouter à une association politique. Nous avons toujours accompagné l’armée. Nous continuerons dans cet élan patriotique. Pour nous, lorsqu’on travaille pour des combattants comme nous, il faut nous consulter avant de poser tout acte. Le mouvement Ganda-Izo n’entrera jamais dans une situation dont elle n’est pas repérable. Nous n’avons jamais refusé les regroupements mais il faut mettre la forme. C’est ce qui a manqué aux initiateurs du FRN. Cette signature est nulle et non avenue pour notre mouvement» , a tenu à rappeler le Chef d’état Major Ibrahim Diallo.
Encadré: Benjamin sangala, reporter de guerre !
Pour ce jeune reporter que nous avions envoyés, c’était un test mais aussi servir la patrie. C’est une manière de prouver que malgré nos maigres moyens, nous ferons notre travail qui est : « d’Informer autrement ! » en étant sur le terrain. Pour Benjamin Sangala, il avait sa petite idée en quelques mots que voici : « Quand ma rédaction m’a proposé un voyage sur le terrain. Trois mots me sont venus en tête : voir, juger et agir. Il s’agit par là de voir de visu, touché de très près la réalité de Gao ; juger les hommes (maitres et sujets) qui y vivent et afin tout naturellement agir par cette arme que j’aie : la plume. Tout ceci au nom de ma profession et surtout malgré toutes les conséquences qui pouvaient en découler ». Il a effectué le déplacement de Gao sans aucun problème et renforcé par le Doyen Mahmoud Alpha Maïga. C’est le lieu de remercier le MJUAO, les populations de Gao pour tout l’accueil combien remarquable qui a été réservé à notre vaillante équipe de reporters. Comme de vrais Ardos, ils se sont assumés bravant pour certains « la diabolisation » du MJUAO. Pourtant là-bas, tout le monde pense, vit et réfléchit Mali alors qu’au sud, certains nous irritent avec leurs appétits pour le pouvoir. Alors, que chacun apporte sa pierre à la libération des régions du nord au lieu de nous divertir dans des conflits dénués de toute importance et fondement si ce n’est servir nos ennemis. Un patriote se mesure par ses actes et non par ses belles paroles comme cela se passe depuis le 31 mai dernier. Halte à la diversion !
Si c’est à refaire, nous le referons pour mieux éclairer nos lecteurs, nos concitoyens. Nous ne sommes pas et en saurons acteurs de querelles de clochers aux quelles nous avions été habitués depuis deux décennies. Les temps ont changé, changeons.