Accord parfait hier à Washington entre le président français et son hôte américain. Barack Obama a salué la détermination de la politique étrangère de la France et promis de venir aux célébrations du 70e anniversaire du Débarquement.
On peut vivre à la Maison Blanche et avoir un faible pour les petits légumes, plutôt que les grosses. Ainsi, Michelle Obama s’est organisé un petit potager à la Maison Blanche. Et hier soir, pour le repas de gala, on a dégusté ses productions dans une «petite salade d’hiver» agrémentée d’œufs de caille. Suivait ensuite le bœuf du Colorado avec échalotes et blettes avant la glace à la vanille avec des mandarines de Floride. Le tout agrémenté de vins de Californie.
Autant dire que l’Amérique a mis les petits plats dans les grands pour accueillir le président français François Hollande. Qui a pu un moment oublier ses tracas, et ses fracas hexagonaux.
D’autant que Barack Obama n’a pas manqué de lui adresser de précieux encouragements :
«Du Mali à la Syrie et l’Iran, vous avez fait preuve de courage et de détermination et je veux vous remercier pour votre leadership et votre partenariat étroit avec les États-Unis», a déclaré M. Obama. Autant de sujets brûlants qui vont en coulisses faire l’objet de discussions approfondies entre les deux chefs d’État. On sait que les deux pays sont pour une «alliance transformée» : l’Afrique sera le théâtre «le plus visible de ce nouveau partenariat.»
Et puis, Barack Obama a annoncé qu’il se rendrait en Normandie en juin pour le 70e anniversaire du Débarquement des forces alliées.
«J’ai accepté l’invitation de François (Hollande) et je me rendrai en France en juin pour marquer le 70e anniversaire du D-Day. J’y étais (en France) pour le 65e anniversaire, et c’était une expérience extraordinaire. J’ai hâte d’y retourner pour honorer nos remarquables anciens combattants et réaffirmer cette alliance extraordinaire».
Voilà pour les symboles et pour la diplomatie. Mais François Hollande est venu aussi aux États-Unis pour renforcer une coopération économique qui redonnerait des couleurs à la France. La croissance est repartie de ce côté-là de l’Atlantique, et François Hollande sait qu’elle seule pourra vraiment lui redonner un brin de popularité. ... suite de l'article sur Autre presse