A chaque carrefour de la circulation routière, au niveau des feux tricolores, dans les quartiers de la capitale, on compte un grand nombre de vieillards avec leurs accompagnateurs, de jeunes enfants. Depuis un certain temps, ces gens se promènent dans le but de mendier. Ils sortent de partout et de nulle part. Est-ce qu’un manque de moyens ?
Il vous suffit de prendre la route se rendre compte de l’ampleur et la gravité de la situation. Par exemple, sur la voie principale de l’aéroport de Bamako Sénou qui passe par Kalaban Coura, au niveau de chaque carrefour, ils sont souvent étalés aux abords de la route à même le sol. C’est ainsi un peu partout dans chaque commune et quartier de la capitale. Des fois, ces mendiants sont la cause principale de beaucoup d’accidents de la circulation, car ils faufilent entre les véhicules. Ces gens qui vivent dans la rue n’ayant pas de local risquent d’augmenter le taux de criminalité, de banditisme et de la prostitution. La mendicité devient vraiment un phénomène qui constitue un obstacle pour le développement de la société.
Que font les autorités actuellement pour faire face au phénomène de la mendicité ? Ne sont-ils pas au courant, ou feignent-ils ne pas voir les rues de Bamako ?
Ce phénomène a doublé voire même triplé dans les 2 dernières années. Et si rien n’est fait dans 10 ans, 20 ans peut être plus que de la moitie de la population deviendront des mendiants. Il vraiment les autorités doivent mettent en place de nouvelles méthodes et mesures strictes et définitives pour stopper le phénomène de la mendicité.
Le ministre chargé du travail, des affaires sociales et humanitaires M. Amadoun Konaté, devrait prendre au plus vite en main cette situation pour le bien de nation. Car ces mendiants dans les rues donnent une mauvaise image du pays, temps bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Tant que des mesures ne sont pas prises par les responsables pour stopper le phénomène le taux de mendicité dans nos rues continuera de prendre l’ascenseur. Dans le contexte actuel, il faudrait que l’Etat agisse pour que le nombre de mendiant soit réduit avec des moyens de les déguerpir de la rue qui est dangereux pour leur survie. Ainsi les efforts des autorités doit être accompagnés par celui de la population qui participe beaucoup même à l’évolution du phénomène.
La population doit changer de comportement vis-à-vis des mendiants, si elle veut vraiment aider les autorités à réduire l’évolution.
Une citoyenne, madame Sangaré a déclaré : « c’est vraiment déplorable, désolant et honteux pour l’image de notre pays, de voir des milliers de jeunes enfants, hommes et femmes dans les rues. Il faut aussi signaler que si le nombre des mendiantes a augmenté dans la rues, c’est qu’il y a des personnes qui les encouragent, tout en leur donnant soit de l’argent et d’autres sacrifices. Tout ceux-ci sont des choses qu’il faut éviter ».
M. Coulibaly dira pour sa part : « je ne sais pas ce que les autorités attendent pour chasser surtout ces femmes qui amènent des petites enfants dans les rues ? Cette situation me fait mal de voir des petits enfants au soleil, accompagnés, loués ou volés, de vrais jumeaux ou pas, la vie de ces enfants sont en danger. Il faut que la population laisse ce privilège aux policiers sur les voies de chasser ces hommes, femmes et jeunes en parfaite santé qui s’adonnent a la mendicité».
Fatoumata Coulibaly