Le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita peut se réjouir ou se targuer d’avoir à son côté des acteurs sur lesquels il peut compter dans le cadre de la lutte sans merci contre la corruption et autres formes de délinquance financière. Parmi ceux-ci, il y a l’Association "Sos corruption", une organisation qui se présente comme une sentinelle de la bonne gouvernance économique.
Sans avoir la prétention de pouvoir mettre un terme à la corruption, cette organisation qui sera partie intégrante de la société civile s’attèlera à mener des activités en vue d’amener certains à prendre conscience de la sacralité des biens publics.
Selon le président de cette organisation, qui sera connue des Maliens dans un proche avenir, il s’agit d’un outil pour accompagner et le Bureau du Vérificateur Général et le Procureur de la République. “Nous allons défendre les fonds publics en interpellant ou attirant l’attention du Procureur sur des faits dont nous aurons connaissance”, a expliqué Yéra Coulibaly, qui est au four et au moulin pour remplir les formalités en vue de donner une reconnaissance juridique à cette organisation.
A en croire M. Coulibaly, depuis le 02 septembre 2013, l'Association "Sos corruption" existe. Ses membres ont pris au sérieux la juste mesure du combat pour mettre fin au laxisme qui a toujours caractérisé la gestion financière dans les services publics.
Yera Coulibaly, président de “Sos corruption”, explique : “c’est une organisation qui regroupera toutes les catégories socio-professionnelles animées du désir de lutter efficacement contre la délinquance financière”. Puis il a ajouté : "Nous ne jouons pas le rôle du Vérificateur général. Nous allons simplement l’aider dans sa mission très exaltante", a commenté Yéra Coulibaly très convaincu que le problème N°1 des pays du monde demeure la corruption.
En effet, “Sos corruption” se veut une organisation qui mènera des activités de sensibilisation (plaidoyer d’expertise pour réussir dans cette mission). L’adhésion à cette organisation est libre à tout malien préoccupé par la préservation des deniers publics. Nous ne serons pas une association de plus, se défend le président Yéra Coulibaly, qui fait cas de la présence de juristes, d’agents de santé, d’opérateurs économiques, d’architectes et de journalistes... au sein de “Sos Corruption.”
Laya DIARRA