Le 6 janvier 2014, le président de l’Union Nationale des Coopératives et Producteurs de coton, M. Bakary Togola et le Directeur Général de la CMDT, Kalifa Sanogo, ont fait la première étape d’une tournée nationale à Bougouni. La qualité du coton et celle du travail des personnels de la compagnie étaient les deux préoccupations majeures des visiteurs.
L’étape de Bougouni de la délégation composée par la CMDT et l’Union des Coopératives et Producteurs de coton a été marquée par la visite de marché à coton du village de Koyena dans la commune de Sido, une rencontre avec le personnel de la Filiale Sud de la CMDT et la visite des trois usines d’égrenage.
Chaque étape de la mission avait un objectif bien défini. La visite au marché à coton de Koyena, avait pour objectif non seulement de s’imprégner des conditions de travail des producteurs, mais aussi de veiller à la qualité du coton. La visite guidée des usines de Bougouni a permis à la délégation de s’enquérir les conditions de travail des agents et connaître les besoins de la Filiale Sud de la CMDT en équipements matériels.
Quant à la rencontre technique avec le personnel de la CMDT, la prise de contact du nouveau directeur était à l’ordre du jour.
A cette rencontre, le discours du DG Kalifa Sonogo a été focalisé sur la qualité du travail. D’un ton de rigueur, le premier responsable de la CMDT a informé le personnel du devoir d’honnêteté, de loyauté, d’efficacité et de dévouement de tous les agents dans le travail. « Celui qui ne peut pas respecter ces conditions doit prendre congé » a dit M. Sanogo.
Tous les intervenants lors de la réunion technique qui a rassemblé les représentants des acteurs du monde rural, des autorités administratives et politiques, ont témoigné que le coton est une matière première du Mali qui a été la locomotive de l’économie nationale depuis plus de 20 ans.
Par ailleurs, le président Bakary Togola a une fois de plus, lancé un appel aux paysans en particulier à tous ceux qui interviennent dans le circuit du coton en général. Il demanda à chacun d’assumer sa responsabilité en remplissant bien son cahier de charge.
Aux paysans, M. Togola fustigea les mauvaises pratiques des paysans qui récoltent le coton avec des feuilles d’arbres ou autres objets, ceux qui gardent les cotons récoltés dans les loges très humides, encore ceux qui apportent les cotons au marché avec des cailloux.
L’ensemble de ces facteurs constitue la responsabilité du producteur dans la problématique de la qualité du coton. Cependant, d’autres personnes sont susceptibles de commettre des fautes professionnelles entraînant la dégradation de la qualité du coton en dehors de la responsabilité du producteur. Tel est le cas des chauffeurs qui transportent les cotons.
La recommandation faite par le président de l’Union Nationale des Coopératives et Producteurs de Coton sur la qualité du coton est que les producteurs et les chauffeurs fassent tous des efforts afin que le Mali puisse apporter un coton de bonne qualité sur le marché international. Ce qui sera un succès national, car le coton est acheté à 250FCFA le kg avant la production, selon M. Togola.
A cet effet, la recherche de bonne qualité devient une obligation pour tous sous peine de porter atteinte à la rentabilité de la CMDT qui est la vache laitière au Mali.