C’est le secrétaire général du Rassemblement pour le Mali (RPM), l’insatiable Bocary Tréta qui a coupé l’herbe sous les pieds du général de police à la retraite Niamé Kéita qui convoitait le poste de président de la Commission de défense de l’Assemblée nationale face au rejeton présidentiel.
Pour présider la Commission défense à l’Assemblée nationale, le fils du président de la République, Karim Kéita, sans parcours professionnel ni expérience politique le préparant à occuper une telle fonction, a été préféré à l’inspecteur général de la police à la retraite Niamé Keïta.
Face à ce choix qui en rajoute à l’indignation des Maliens sur la mainmise de la famille présidentielle sur tous les postes « juteux » du pays, au RPM, on tente de donner les raisons du rejet de la candidature de l’ancien directeur général de la police nationale.
« Niamé Kéita n’est pas un militant sincère du RPM. D’ailleurs, avant le départ d’ATT, il s’était positionné du côté de Modibo Sidibé. Et quand il a vu le vent tourner, il a changé de camp et rejoint IBK, devenu le grandissime favori. On ne l’a pas repoussé, mais on préfère faire la courte échelle aux camarades qui ont traversé le désert. C’est aussi simple que cela », nous a confié hier un proche du très puissant secrétaire général du parti présidentiel, Bocay Tréta.
Notre interlocuteur nous a indiqué que c’est l’analyse qu’on a été faite par la direction nationale du parti du Tisserand quand il s’est agi de choisir un candidat pour la présidence de l’Assemblée nationale. Le préféré d’IBK, Abdramane Niang a été écarté au profit du beau-père du fils, Isaac Sidibé. On ne peut que comprendre Tréta et ses camarades qui ont raison de faire la promotion des militants de première heure.
YC
