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Pour le bonheur et la prospérité des Maliens : IBK doit négocier avec les groupes armés
Publié le samedi 15 fevrier 2014  |  La Mutation


© Présidence de CI par C I bou T
Audience du Président de la République Alassane OUATTARA accordée au président du Mali Ibrahim Boubacar Keita (IBK)
Jeudi 5 décembre. Paris (France). Le Président de la République Alassane OUATTARA a accordée une audience au président du MALI Ibrahim Boubacar Keita (IBK)


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Cinq mois après l’arrivée d’Ibrahim Boubacar Keita à Koulouba comme président de la république, la situation socioéconomique du pays est de plus en plus intenable pour la majorité des maliens qui ne savent plus à quel saint se vouer du tout. Msaisa à y voir de près on se rend compte que cette situation difficile est due à la situation du Nord du Mali avec les groupes armés soutenus par la communauté internationale et plus particulièrement la France.


L’élection d’Ibrahim Boubacar Keita comme président de la république le 11 Août 2013, avait suscité tant d’espoir et de bonheur pour la majorité des maliens. La preuve IBK a obtenu près de 78% des voix car il était considéré comme l’homme de la situation du moment pour relever les défis majeurs. Il s’agit de la fin de la crise au Nord du Mali et surtout mettre sur les rails l’économie malienne mise en mal, par le coup d’état du 22 mars 2012. Mais hélas cinq mois l’arrivée d’IBK à Koulouba comme président de la république, rien ne semble bouger dans le pays tant sur les plans sécuritaire et économique. Et les maliens commencent à se plaindre de cette situation qui risque de perdurer aussi longtemps que possible.


Pour les observateurs bien avertis, cette crise économique est entretenue par la communauté internationale et plus particulièrement par la France pour forcer le pouvoir central de Bamako à négocier avec les groupes armés. Sinon comment comprendre que le Mali n’arrive pas à mettre la main sur les 3,5 milliards promis par l’ONU une fois le président de la république est élu. Selon nos informations, le Mali n’a pu obtenir que 400 millions de FCFA sur ces fonds promis. Est-ce une façon de punir le président IBK qui entend pas du tout entendre le mot groupe armé à plus forte raison négocier ? Face à ce dilemme, IBK semble totalement désorienté sur la directive à mener pour sortir le pays dans l’impasse. En effet le président IBK qui est pris en tenaille par les promesses faites aux maliens et face aux exigences de la communauté internationale qui soutient mordicus ces groupes armés. Une chose est claire et certaine, la France ne lâchera jamais ces groupes armés tant qu’ils n’auront pas satisfaction auprès des autorités maliennes car il n’est un secret pour personne que le Mali représente un enjeu important pour les intérêts géostratégiques et économiques pour la France.


En tout cas si le président de la république refuse de négocier avec ces groupes armés, c’est l’économie malienne qui en pâtira beaucoup. Cela se fait déjà sentir où le panier de la ménagère est fortement secoué. Pour la majorité des maliens, IBK doit négocier avec ces groupes armés pour un retour définitif de la paix, du bonheur et de la prospérité. Pour ceux qui ne le savent pas les groupes armés exigent un statut particulier de Kidal à défaut d’obtenir l’indépendance de leur soit disant territoire et surtout l’intégration de leurs combattants dans les différentes forces armées et de sécurité ainsi que leurs cadres dans l’administration. Pour les autres si IBK accepte ces différentes exigences des groupes armés, il trahirait sa parole et risque de subir le mécontentement des maliens qui lui ont fait confiance. Espérons que le bon sens puisse guider le président de la république, les groupes armés et la communauté internationale pour que le Mali retrouve son lustre d’atan.
Abdoul Bah

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