Pour la libération du Nord du Mali, qui est entre les mains des islamistes terroristes, Aqmi, Alqaïda, Mujao, Ansardine et leurs suites, les populations de Gao, une des villes occupées, seraient contre l’intervention militaire. Qui d’ailleurs est l’alternative la plus partagée par les organisations africaines, internationales et des pays limitrophes.
Déçues de la part du gouvernement, qu’elles jugent indigne de les laisser défendre leur propre sort et contrairement aux solutions de sortie de crise élaborées par les organisations régionales, l’Union Africaine, la Cédéao ; celles internationales, l’Organisation des Nations Unies, l’UE, et des pays limitrophes du Mali, les populations de Gao viennent d’apposer un niet pour une intervention militaire.
Hier matin, sur les antennes de la radio France internationale, RFI, un jeune du conseil régional de Gao, a clamé l’opposition des populations de la ville de Gao contre une intervention militaire. « Nous les habitants de Gao, nous sommes déçus de notre gouvernement et nous sommes contre une intervention militaire pour libérer notre territoire des mains des rebelles. Et proposons une négociation.» selon toujours, Mr Maïga, les populations de Gao vivent en parfaite harmonie avec les rebelles.
« Nous nous entendons bien avec les rebelles. Aujourd’hui, au plan de l’assistance sociale, ils sont les seuls qui nous viennent en aide. Pendant ce mois de ramadan, ils ont partagé des vivres à toutes les familles. Ils ont fait le curage des grands caniveaux de la ville, notamment au quartier 4 de la ville. Ils assurent l’alimentation de la ville en électricité et en eau. En plus de cela, les gens du Mouvement pour l’Unicité Djihadiste en Afrique de l’Ouest (Mujao), entretiennent et sécurisent l’hôpital de la ville. » A-t-il ajouté.