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Le syndicat des travailleurs des rails hausse le ton: « Nous demandons l’annulation des mutations arbitraires»
Publié le mercredi 25 juillet 2012   |  La Nouvelle Patrie




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Ils étaient trois responsables du syndicat à animer une conférence de presse, le samedi 14 juillet dernier à la bourse du travail. Objectif : Demandé, d’une part, l’annulation des mutations dont certains responsables ont été victime et d’autre part, attirer l’attention de l’administration publique sur le désastre qui guette le chemin de fer.

Pour l’importance de son volume de transport, le rail est pour le Mali et le Sénégal un facteur de développement et d’intégration sous régionale très important. Il ya quelques années, le chemin de fer a été concédé à un opérateur privé sur décision politique des deux pays concernés. Cette nouvelle formule, en son temps, avait suscité une lueur d’espoir puisqu’elle devrait améliorer, non seulement la compétitivité des transports internationaux, mais aussi la gestion commerciale, financière et technique du chemin de fer. Pour arriver à cette fin, les Etats avaient même sacrifié la moitié du personnel des deux chemins de fer, c.a.d 763 cheminots. Mais résultat, un chemin de fer agonisant avec un personnel à bout de souffle et à la merci des cadres véreux.

Dans sa note introductive, le secrétaire général du syndicat M. Mahamane Tienta a rappelé que Transrail a connu successivement trois actionnaires de référence dont CanacGetma, Savage, et Advens. Ces transferts auraient favorisé la dilapidation du capital social et des richesses engendrées par le trafic. Selon Mahamane Tienta, un plan de sauvetage en 2009 aurait emporté dans son sillage 376 agents n’eût été l’intervention des syndicats avec à leur tête le secrétaire général de l’UNTM et les départements ministériels du Mali et du Sénégal. Et le plan de sauvetage proposé par les partenaires ne sera jamais pris en compte par la direction générale de l’entreprise.

A la date d’aujourd’hui, l’entreprise serait dans un état très critique dû à des maux qui ont pour noms : la lenteur gouvernementale, le manque de vision et de pertinence de l’actionnaire de référence, le copinage et le favoritisme. Bien que l’Etat a mis plus de 13 milliards pour du matériel voyageur, l’outil de traction est vétuste et se dégrade de jour en jour sans qu’aucune solution d’approvisionnement en pièces de rechange et de maintenance ne soit proposée et adoptée. Ainsi, le poids de la dette fait que l’entreprise n’arrive plus à honorer certains de ses engagements dont le reversement des cotisations sociales à l’INPS (2 Milliards), qui a entrainé un arrêt de paiement des allocations familiales pour les travailleurs.

Comme si l’angoisse et la précarité que vivent les cheminots ne suffisaient pas, la direction générale entretient un climat délétère ente les principaux acteurs des syndicats. Chose qui ne favorise pas une bonne cohabitation entre les travailleurs et diminue la productivité.

En gros, le syndicat des travailleurs du rail demande : la parfaite neutralité de la direction, l’annulation des mutations arbitraires, mise à niveau des agents etc.…

Et le syndicat ‘’croit que le plan d’urgence (option institutionnelle) doit être terminé le plus rapidement possible avant le 31 décembre 2012, pour éviter les explosions démesurées aux conséquences incalculables’’ a conclu M. Mahamane Tienta, secrétaire Général.

Issa B Dembélé

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