A une semaine de la date butoir fixée par la CEDEAO sur la formation d’un gouvernement d’union nationale gage de l’accompagnement de la communauté internationale dans la gestion de la crise socio -politico- militaire, on ne sait toujours pas quand est-ce que ce gouvernement verra le jour tant les embûches foisonnent, même s’il est annoncé comme très imminent. Au nombre desquelles, l’inévitable équation des postes stratégiques, postes qu’aucun camp ne voudrait laisser pour l’autre.
Le président de la république en France depuis plus de deux(2) mois, attendu par tous, tarde à rentrer et ce malgré la grande forme physique qu’il affiche et ici à Bamako, les protagonistes engagés dans la lutte pour le contrôle du pouvoir dans la perspective de la formation du gouvernement d’union nationale, selon plusieurs sources concordantes se regarderaient en chiens de faïence quant à la distribution des postes.
Toujours selon nos sources, certains postes notamment celui de l’administration et de l’aménagement du territoire, diviserait militaires et politiques. Jalousement gardé par les premiers depuis 10 ans avec comme titulaire, le général Kafougouna Koné, les politiques souhaiteraient voir ce poste hautement stratégique tombé dans leur escarcelle. En lieu et place du Colonel Moussa Sinko Coulibaly le Saint Cyrien, les politiques y verraient le patron de la CENI, Diamoutani, haut cadre du Haut Conseil Islamique(HCI).
Les militaires toujours selon nos sources, ne l’entendraient pas de cette oreille. Sortirons-nous de l’auberge? Le temps presse et chaque jour qui passe est une aubaine pour le MUJAO et Ansardine, deux groupes terroristes qui fortifient leur position sur le terrain, encouragés et avantagés par la futile guerre de contrôle du pouvoir que, se livrent les politiques et les militaires tenant du pouvoir réel même s’ils font profil bas du fait des menaces de sanctions que leur font peser la CEDEAO et l’ensemble de la Communauté internationale.