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L’Indépendant N° 3441 du 18/2/2014

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Économie malienne en cette période de sortie de crise : Le ministre des finances table sur une croissance forte et durable
Publié le mardi 18 fevrier 2014  |  L’Indépendant


© aBamako.com par mouhamar
Conference de presse de Christine LAGARDE
Bamako, le 10 janvier 2014 (hôtel Salam). Au terme de sa visite de 3 jours au Mali, la Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI) Mme Christine LAGARDE a tenu un point de presse conjoint avec le ministre de lÉconomie et des finances pour un tour d`horizon sur les activités qu`elle a eu a effectuer en terre malienne.Photos de MME BOUARE Fily SISSOKO, ministre de lÉconomie et des Finances du Mali.


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Mettre tout en œuvre pour consolider et renforcer le retour d’une économie à fort taux de croissance, cela à travers des reformes majeures avec le secteur privé comme moteur de la relance et bien gérer les ressources mises à la disposition de notre pays par les partenaires techniques et financiers. Tels sont deux des principaux défis auxquels le ministère de l’économie et des finances compte faire face dans le futur pour accompagner la sortie de notre pays de la crise et, par conséquent, contribuer à l’amélioration du cadre de vie de nos concitoyens.

Après une année 2012 difficile, l’économie malienne, avec le soutien des bailleurs de fonds, a désormais renoué avec la croissance positive. Elle a bouclé l’année 2013 avec un taux de croissance de 5,1% et les projections de 2014 sont bonnes avec un taux prévisionnel de 6%.
Ce retour de la croissance n’est pas le fruit du hasard, il est le résultat des efforts amorcés sous la transition et conforté avec l’arrivé de l’actuel locataire de l’hôtel des finances, Mme Bouaré Fily Cissoko, une dame d’expérience fraîchement venue de la Banque mondiale, donc en habituée des rouages des institutions financières internationales. Depuis son arrivée à la tête de l’hôtel des finances à la faveur de la formation du premier gouvernement de l’heure IBK, le 8 septembre 2013, elle a engagé des réformes importantes pour améliorer la gouvernance publique et relancer l’activité économique.

Un » mémorandum de politique économique et financière à moyen terme et des réformes envisagées pour l’année 2014 : réforme des finances publiques, consolidation des comptes du trésor » présenté lors de la conférence de Bruxelles par Mme Bouaré Fily Cissoko résume les efforts jusque-là opérés et les perspectives économiques du Mali .

Ces efforts doivent se concrétiser notamment par la consolidation des comptes du trésor dans un compte unique, l’accélération de la mise en œuvre effective des réformes en matière de gestion des finances publiques (notamment de mobilisation des ressources fiscales et douanières). A ce niveau elle récemment renouvelé sa confiance à la direction générale des douanes qui a été doté d’un Data center moderne avec l’appui de la France pour optimiser la mobilisation des recettes douanières fixées pour 2014 à plus de 375 milliards de FCFA.
Le département accorde également un accent particulier sur l’importance du secteur privé pour relancer durablement l’économie malienne.

C’est dans ce cadre qu’il est envisagé la nécessité d’améliorer l’environnement des affaires, dans la lignée de ce qui a déjà été accompli ces derniers mois, notamment par le renforcement de la sécurité juridique des entreprises et l’encouragement à l’accès au crédit (y inclut la réforme du secteur de la microfinance).

Toujours par rapport à l’activité économique du pays reste fortement dépendante des variations de la production agricole, il est prévu la mise en place d’une politique agricole et de développement rural ambitieux permettant un accroissement de la productivité apparait cruciale. A cet effet, il est envisagé la création de pôles de compétitivité régionaux qui concentrent les investissements publics et privés, au premier rang desquels la zone de l’office du Niger, dont la gestion devra être modernisée.

Autre aspect important à retenir est l’engagement sans faille de Mme le ministre de l’Économie et des Finances a assuré la bonne transparence dans la gestion des ressources mises à la disposition du pays par les partenaires, mais aussi des ressources internes mobilisées. Au bout du compte, il s’agira de bâtir rapidement une économie forte, solide avec un taux de croissance durable et une bonne répartition des richesses.
Youssouf CAMARA

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