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Transition politique au Mali / Le Fdr demande la démission du Premier ministre
Publié le mercredi 25 juillet 2012   |  Le Républicain


Amadou
© Autre presse par DR
Amadou Kaoita
Amadou Kaoita du Front uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et de la République (FDR)


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Émettant de sérieux doutes quant à la capacité du Premier Ministre Cheick Modibo Diarra et de ce Gouvernement à conduire la Transition, le Front uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et de la République (FDR) les a appelés en conséquence à démissionner en vue de faciliter les consultations pour la mise en place d'un nouveau Premier ministre et d'un Gouvernement d’union nationale.

Pousse-pousse s’arrête au mur ! Les plus grands partis politiques, regroupés au sein du Front uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et de la République (FDR) ne peuvent plus s’accommoder de l'inaction du Gouvernement face aux « graves atteintes aux droits constitutionnels des citoyens, aux libertés individuelles et collectives qui encourage l'impunité et la persistance de ces actes criminels ». Ainsi, dans une déclaration sur la situation politique, en cette période de transition, le FDR a invité le Premier ministre et son gouvernement à « démissionner en vue de faciliter les consultations pour la mise en place d'un nouveau Premier ministre et d'un Gouvernement d’union nationale ».

Le FDR qui regroupe les partis les plus significatifs comme l’Adéma-Pasj de Dioncounda Traoré, l’Urd de Soumaïla Cissé, le Parena de Tiébilé Dramé et qui dispose de la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale, a qualifié de négatif, le bilan du Premier ministre Cheick Modibo Diarra. Et face aux « tergiversations du Gouvernement à solliciter l'aide internationale pour aider le Mali à sécuriser la Transition, restructurer les forces armées et de sécurité et libérer le Nord, le FDR émet de sérieux doutes quant à la capacité de ce Premier Ministre et de ce Gouvernement à conduire la Transition ».

Le 24 avril 2012 l'équipe Gouvernementale du Dr Cheik Modibo Diarra a été mise en place. Bien que n'ayant pas été consulté, et dans le souci de préserver la paix sociale, le FDR avait déclaré qu'il ne ferait rien pour entraver son action et qu'il la jugerait à l'œuvre, notamment à travers ce qu'elle entreprendrait pour recouvrer l'intégrité du territoire national, protéger les droits de l'homme, et préparer des élections crédibles.

« De nos jours, force est de constater que trois mois après sa formation, le Gouvernement de Transition dirigé par le Dr Cheick Modibo Diarra ne fait que s'enliser dans l’incompétence et l’amateurisme et, le Mali continue de s’enfoncer », selon la déclaration en date du 24 juillet 2012, et signée de la 2eme Vice-présidente du FDR, l’Ambassadeur Fatoumata Siré Diakité. Selon le FDR, force est de constater que sur chacune des questions prioritaires qui constituent la raison de sa nomination, l'action du Gouvernement est marquée du sceau de l'immobilisme, de l'improvisation et du pilotage à vue.

La "Feuille de route" du Gouvernement annoncée avec une forte publicité, seulement le 16 juillet, est plutôt un plan d'actions sans aucune vision politique et stratégique, et sans chronogramme ni délai précis, manifestement concocté sous la pression des événements et dans lequel les priorités brûlantes de la Nation ne sont guère mises en évidence.

La déclaration souligne qu’aucune avancée notable n’est constatable dans aucune des missions prioritaires de la Transition. « Sur la crise du Nord, le Premier ministre et son gouvernement donnent l'impression de n'avoir aucune vision, aucune stratégie pour libérer (par la guerre ou par la négociation) les régions occupées. Dans les deux-tiers occupés de notre pays, le peuple subit quotidiennement souffrances et humiliations. Le Premier ministre est réticent à demander le concours de la communauté internationale pour sortir le pays de cette tragique situation », indique le communiqué. Concernant la préparation des élections, il n’existe aucune feuille de route consensuelle, « alors que l’audit du " fichier électoral consensuel" et une évaluation du RAVEC auraient permis d’engager les préparatifs sur des bases rigoureuses », estime le regroupement majoritaire à l’Assemblée nationale.

La sécurisation des Institutions et le respect des droits des citoyens ne sont pas non plus des domaines exemplaires, le Gouvernement s’étant révélé incapable d'assurer la protection du président de la République sauvagement attaqué le 21 mai dans ses bureaux. Et c’est tout un chapelet de cas d’inertie du gouvernement que le FDR égrène (lire la déclaration du FDR en page 8) pour dresser le constat implacable que le gouvernement de Cheick Modibo Diarra, qu’il avait du reste mis à l’observation, ne peut pas relever le Mali tombé au plus profond de l’abime.
B. Daou

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