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Les Echos N° 4212 du 19/2/2014

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Rétention des notes a l’ULSHB : La relâche conditionnée au paiement des frais de secrétariat
Publié le mercredi 19 fevrier 2014  |  Les Echos




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Le comité syndical de l'Université des lettres et sciences humaines, relevant du Syndicat national de l'enseignement supérieur (Snesup) retient les notes des étudiants de leur université. Ils conditionnent la relâche des notes au paiement de leurs frais d'examens de la première session. Bientôt trois mois que les cours de l'année universitaire 2013-2014 n'ont toujours pas commencés à l'université des lettres et des sciences humaines de Bamako. Deux facultés sont concernées par ce retard. Il s'agit de la faculté des lettres, des langues et sciences du langage (FLSL) et de celle des Sciences humaines et Sciences de l'éducation (FSHSE). Avec cette rétention de notes, la rentrée universitaire 2013-2014 est fortement menacée. L'Université des lettres et de sciences humaines de Bamako devait reprendre les cours début janvier, mais elle est butée à ce problème crucial.

Ces notes sont nécessaires pour organiser sur les plans administratif et pédagogique, la nouvelle année universitaire. C'est une situation qui préoccupe non seulement les autorités universitaires, mais aussi les étudiants et les parents d'étudiants. La remise des notes par les enseignants permettra de finaliser le traitement de la deuxième session des examens au titre de 2012-2013. Mais le problème, selon le secrétaire général du Comité Snesup de l'ULSHB, Bréma Touré, est dû à la lourdeur administrative. « Ce n'est pas par simple plaisir que nous retenons

les notes, mais parce qu'il est de notre devoir de réclamer ce qui nous est dû », a-t-il lancé.
Les examens de la première session de l'université des lettres et des sciences humaines de Bamako (ULSHB) ont pris fin le 5 août 2013. Depuis cette date, explique Bréma Touré, les 270 enseignants n'ont toujours pas eu droit à leurs frais de secrétariat de la première session des examens. Ces frais comprennent, la surveillance de l'examen et la correction des copies. « C'est pour avoir accès à ces frais, qui est un droit pour les enseignants que nous avons décidé de retenir les notes de la deuxième session des examens », a précisé le syndicaliste Touré.

La deuxième session des examens a pris fin pratiquement en décembre 2013. Cela fait deux mois que les notes de plus de 27 000 étudiants encadrés par les enseignants syndiqués Snesup sont retenues. 70 % de l'effectif des étudiants de l'ULSHB sont concernés par la rétention des
notes et copies.

La Fédération nationale des associations des parents d'élevés et d'étudiants du Mali (FENAPEM) s'est saisi du dossier en début de semaine. Elle demande au Comité Snesup de l'ULSHB la levée de son mot d'ordre de rétention des notes afin que les étudiants puissent reprendre le chemin des classes. La Fenapem leur demande de tenir compte de l'intérêt supérieur de l'école malienne en remettant les notes d'examens.

Le secrétaire général du syndicat est ferme sur la question, une fois qu'ils vont être payés, les notes seront déposées presto à l'administration. En attendant que le département des finances ne paye les sous des enseignants, les étudiants de l'ULSH de Bamako errent dans la ville pendant que les autres universitaires sont en classe.

Aminata Traoré

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