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Bilan de la tournée du président de la Femafoot : La moisson dépasse nos espérances
Publié le jeudi 20 fevrier 2014  |  Le Prétoire


© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point  de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 à la FEMAFOOT. Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, a animé son premier point  de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football .


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Boubacar Baba Diarra, président de la Fédération malienne de football, a affirmé que les résultats concoctés lors des négociations du contrat de l’équipementier des Aigles en France et les rencontres avec les frères Traoré de Barcelone se sont très bien passés. Il a avoué dans la même interview qu’il nous accordée qu’il va mettre toutes les chances du côté de son équipe pour remporter un trophée continental, dès son retour à Bamako.


Boubacar Baba Diarra
Boubacar Baba Diarra2
Le Prétoire : Président, vous venez d’effectuer une tournée à Paris et à Barcelone, pour négocier un nouveau contrat avec Airness et chercher de nouveaux talents pour renforcer l’équipe A. Que retenez-vous de ce voyage ?
Boubacar Baba Diarra, président de la Fémafoot : A mon avis, le bilan a été très positif, parce que le résultat obtenu au cours de ce voyage a été au delà de notre espérance. La première étape nous a conduit à Paris, où nous avons eu à négocier avec l’équipementier Malamine Koné, connu sous le nom d’Airness. Il a été question du renouvellement du contrat qui le lie à la Fédération malienne de football. Une des dispositions de ce contrat stipule que : « à 6 mois avant l’expiration du délai contractuel, les deux (2) parties doivent se rencontrer pour éventuellement négocier une prorogation ou bien arrêter le contrat. C’est dans ce cadre que nous-nous sommes rendus à Paris. Et sur place nous avons pensé à renégocier le contrat à voir le contrat dans ces fonds et profonds pour voir comment tirer avantage de ce contrat. A la fin des négociations, ce qui est ressorti et qui va être les dispositions pertinentes du contrat sont : nous avons décidé de renouveler le contrat pour 4 années. A cet égard, Malamine Koné s’engage, au lieu de 50.000 Euros par an d’argent frais qu’il donnait à la Fémafoot, de passer à 100.000 Euros (soit 100% d’augmentation). Malamine Koné s’engage aussi à équiper nos équipes nationales à hauteur de 250.000 Euros par an, contre 250.000 précédemment tous les 4 ans (soit 300% d’augmentation).



Il s’est engagé aussi à participer à l’organisation de la Coupe du Mali de football et primer le détenteur de la Coupe à hauteur de 5 millions de Franc CFA et le finaliste malheureux à 2 millions de Franc CFA. Les équipes qui arrivent en phase fédérale (32 équipes) seront habillées entièrement. Ensuite, Malamine Koné s’est engagé à donner des ballons à la Fémafoot à hauteur de 55 millions de francs CFA par an. Ce n’est pas tout, le responsable de l’équipementier des Aigles s’est engagé aussi à coorganiser avec nous ou n’importe quel partenaire la nuit des trophées. Cette nuit permettra de récompenser le meilleur attaquant du championnat, le meilleur butteur, le meilleur gardien, le meilleur arbitre et le meilleur dirigeant du championnat. Bref, c’est une nuit qui va récompenser les meilleurs acteurs du football de la saison sportive.


Dans le nouveau contrat de Malamine Koné, figure également la prime d’objectif, si les Aigles franchissent chaque étape à la phase finale de la CAN (une prime de quart de finale, demi-finale et de finale). Enfin, Malamine Koné s’est engagé à mettre à la disposition de la Fémafoot 2.000 survêtements de couleurs différentes à donner aux clubs de première et deuxième divisions. Voilà ce que nous avons pu tirer des négociations avec MK Promotion, qui est le nom de la firme de Malamine Koné.


Vous avez été en Espagne pour rencontrer les frères Traoré à Barcelone et le Capitaine des Aigles à Valence. Comment ces rencontres se sont déroulées ?

Nous avons rencontré la famille de deux de nos compatriotes, qui sont de la même famille Traoré, installée à Barcelone depuis près de 25 ans. Le premier c’est l’aîné, Mohamed Traoré est âgé de 19 ans. Il évolue à l’Espagnole de Barcelone (Liga Espagnol) sur la base d’un contrat de cinq (5) ans. Ce dernier a accepté de s’engager de façon formelle avec l’équipe du Mali. Nous avons ces papiers, nous allons établir son passeport malien et sa pièce d’identité malienne. Ce travail est déjà fait. Son jeune frère Adama Traoré qui évolue au Barça, qui vient d’avoir ces 18 ans la semaine dernière, n’a pas un contrat pro avec le FcBacelone. Il est dans l’attente de signer un contrat pro. Il s’est engagé à rejoindre son grand frère au niveau de l’équipe du Mali dès qu’il signera un contrat. Je remercie la famille Traoré au passage pour nous avoir bien accueillis et nous aidés dans ce travail, de l’aéroport jusqu’à la famille (les 12 et 13 février 2014).


Ensuite nous avons été à Valence, parce qu’à Valence il y a Seydou Keïta, capitaine des Aigles qui vient de signer un nouveau contrat dans l’équipe de cette ville. Il fallait qu’on échange avec Seydou avant les éliminatoires de la CAN 2015 qui vont démarrer en septembre prochain. Donc, il est nécessaire d’évaluer les relations des joueurs avec l’ancien bureau fédéral (le ressentiment des joueurs par rapport au management de l’équipe). Nous avons échangé sur cela avec le capitaine des Aigles. Nous avons recensé les insuffisances du système managérial qui était en place et nous sommes en train d’examiner les améliorations qu’on peut apporter, pour que le Mali puisse se donner la chance de remporter une coupe d’Afrique. Nous avons été bien accueillis par Seydou aussi et sincèrement les échanges ont été très fructueux.


Est-ce qu’après la mise en œuvre de ces préoccupations, le Mali peut remporter enfin une CAN ?

On me fait un mauvais procès, qui consiste à dire que j’ai envie de remporter un trophée continental. Mais si je n’avais pas cette envie, si je n’avais pas cet objectif, ce n’était pas la peine que je prétende au poste du Comité Exécutif de la fédération malienne de football. Quelqu’un qui n’est pas ambitieux ne peut pas remporter de victoire. Autrement dit, un adage dit « il ne saurait avoir de vent favorable à celui qui ne sait pas où il va ». J’affirme et je le répète demain encore si je dois le répéter : mon ambition c’est de remporter un trophée continental avant la fin de mon mandat fédéral. Le Mali doit se donner la chance de remporter la Coupe. Nous avons aujourd’hui des joueurs talentueux qui jouent partout en Europe et en Afrique. L’Etat met beaucoup de moyens dans le football, donc il s’agit de s’organiser. Une fois de plus, c’est de mettre une très grande organisation pour se donner la chance.


Aujourd’hui les équipes africaines se valent, un « petit pays » comme le Cap Vert, moins connu du gotha du football Africain a failli se qualifier à la Coupe du monde Brésil 2014. Le Burkina a failli se qualifier à la Coupe du monde. Le Mali, une grande nation de football, a été maltraité par « les petits pays » pays comme le Rwanda et le Benin. Cela veut dire qu’il y a un nivellement au niveau du football continental et mondial. Ainsi toutes les équipes ont la même chance de remporter une Coupe continentale. Il n’est pas suffisant d’avoir du talent, mais il faut travailler beaucoup : c’est ainsi que nous pourrons avoir ce qu’on veut.


Quel est votre mot de la fin ?
Mon dernier mot, c’est toujours la solidarité. Il faut qu’il y ait une solidarité entre les acteurs du football malien. Cette solidarité générationnelle est nécessaire entre les grades du football malien. S’il y a cette synergie d’actions, plus les dotations factorielles du Mali en matière de football, nous pourrons remporter un trophée continental.
Propos recueillis par
Yacouba TANGARA

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