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L’Indicateur Renouveau N° 1668 du 20/2/2014

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La guerre continue au CNJ-Mali : Le Tribunal de première instance de Kayes saisi
Publié le jeudi 20 fevrier 2014  |  L’Indicateur Renouveau


© aBamako.com par mouhamar
Atelier de formation des enquêteurs et superviseurs sur le "Programme Conjoint: Jeunesse et Résilience"
Bamako, le 06 janvier 2014 au Carrefour des jeunes. Le Ministère de la Jeunesse et des Sports et le Conseil National de la Jeunesse ont ouvert pour 3 jours, un atelier de formation des enquêteurs et superviseurs sur le "Programme Conjoint: Jeunesse et Résilience".Photo: Mohamed Salia TOURE, President du CNJ


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En vue d’obtenir l’annulation du bureau dirigé par Mohamed Salia Touré mis en place à Kayes lors du 4e congrès du Conseil national des jeunes du Mali (CNJ-Mali), le Collectif des candidats vient de saisir le Tribunal de première instance de Kayes. Le procès est attendu le 27 février 2014.

Comme à Tombouctou en 2010, le 4e congrès du CNJ tenu à Kayes les 27 et 28 novembre 2013 n’a pas été sans contestation. Depuis leur retour de Kayes, 3 des 4 candidats qui briguaient la présidence du CNJ, en l’occurrence Mme Diawara Fatoumata Diouara, Mohamed Sogodogo, Safouné Togo, se sont constitués en un collectif pour réclamer l’annulation du bureau qui y a été mis en place et présidé par Mohamed Salia Touré. Après avoir protesté par voie de presse, les voilà saisir le Tribunal de première instance de Kayes.

Deux requêtes diligentées par l’étude de Me Massaman Bagayoko, avocat à la Cour, ont été introduites auprès du Tribunal de première instance de Kayes. La première requête est au nom de Mme Diawara Fatoumata Diouara, alors que la deuxième est au nom de Korotoumou Niang, professeur d’université, vice-présidente de la Coordination nationale des associations et groupements des jeunes du Mali (Conajm), une organisation créée en 2000.
Les plaignants qui ont animé mardi dernier un point de presse parlent d’une kyrielle de vices de forme et de fond.


Comme vices de forme on note : la mise en place d’une commission nationale d’organisation non décentralisée en violation de l’article 44 des textes. « Pour le renouvellement des structures de base du Conseil national, il est mis en place une commission nationale de renouvellement auprès du comité exécutif avec des démembrements dans les régions, cercles et communes du Mali. Toutes les structures doivent être renouvelées avant la convocation du congrès », article 44 des statuts.



Toujours pour les vices de forme, les plaignants soulignent que le congrès a été convoqué moins de trois semaines avant sa tenue en violation de l’article 16 des textes ; les fonds pour l’organisation du congrès ont été débloqués seulement un jour franc avant le congrès ; la présentation du rapport financier et moral du bureau sortant n’a pas été faite alors que le secrétaire aux comptes n’a pas présenté son rapport financier et moral.



S’agissant des vices de fond, on cite le non renouvellement des instances de bases du Conseil national des jeunes en violation des textes ; la fraude massive lors du contrôle des mandats des délégués (trois délégués par fédération de jeunes, 10 fédérations, soit un total de 30 délégués pour les fédérations. Un délégué par conseil communal, 49 conseils, soit un total de 49 délégués ; trois délégués par conseil communal du district de Bamako, soit 18 délégués ; un délégué par conseil régional, 8 conseils régionaux, soit un total de 8 délégués. Les 23 membres du bureau exécutif sortant sont délégués d’office. Ce qui fait un total de 128 délégués pour le congrès, à Kayes il y avait plus de 200 personnes).


Aussi, plusieurs personnes membres du bureau de Mohamed Salia Touré sont frappées par la limite d’âge, fixée à 35 ans.


Les plaignants disent faire confiance à la justice malienne, mais n’excluent pas d’autres types d’actions légales si jamais ils venaient à être déboutés.


A. D.

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