Bamako, la capitale est couverte par une brume de poussière depuis quelques jours. Ce phénomène réduit non seulement la visibilité, mais aussi il est responsable des maladies climato-sensibles. Bamako est couverte par une brune de poussière en suspension. Ici, la visibilité est réduite à moins de 5 kilomètres et presque dans tout le pays. Le vent se renforce et s'atténue Suivant lez jours. Des brunes de poussière étaient présentes depuis le 15 février dans les régions de Tombouctou, Gao et Kidai, et cela pouvait provoquer des accidents dé circulation dans une ville où le code de la route n'est pas respecté par la population.
Selon M. Mohamed Kouyaté, chef service prévision et environnement à la Météo « la brune de poussière présente dans le pays, a deux aspects : le premier est dû à la différence de pression entre Œurope et le 20° Nord. Cette différence est négative et est de -3 hecto pascal, le second est qu'il y a une circulation de vent en Algérie et ce vent très fort est refoulé vers le Sahara (nord du Mali), il est très humide ».
Le vent très fort soulève la poussière au Sahara et vers nous, la brune de poussière ou poussière en suspension vers l'atmosphère. Le phénomène continuera jusqu'au 24 février où nous aurons des alternances de jours chauds et jour froid. Souvent les journées sont plus chaudes et souvent pas de soleil. On aura des jours avec poussière et des jours sans poussière et cela jusqu'au 15 mars a dit M. Kouyaté. Selon lui, « C'est le phénomène actuel en Europe qui est à la base de cette situation. Ce sont les parties Italienne, Française et Espagnole qui vivent cette situation ».
Cette suspension de poussière a des impacts sur l'environnement et la santé des hommes avec des maladies climato-sensibles, des maladies respiratoires comme la grippe, la méningite...