C’est le dimanche 16 février dernier qu’ont pris fin les travaux du sommet des chefs d’Etat des pays membres du Sahel à Nouakchott. Référence faite aux conclusions de ce sommet, on peut dire qu’il marque une grande avancée dans la recherche de solutions aux problèmes qui assaillent les pays membres du Sahel.
En effet, au cours des travaux, les chefs d’Etat des cinq pays, ont décidé de créer le G5, une organisation des pays ayant en commun, principalement, l’insécurité transfrontalière. D’ores et déjà, on peut affirmer sans risque de se tromper que les efforts diplomatiques du président de la République du Mali, sont en train de porter fruit. Il ne s’agit pas ici d’une organisation strictement politique. Dans ses activités, en plus de la consolidation de la démocratie dans les cinq pays, cette organisation mettra un accent particulier sur le volet sécuritaire. Le Mali est, particulièrement, intéressé et concerné par ce problème.
Cependant, il n’est pas le seul pays menacé. Les autorités des cinq pays situés dans la bande sahélo saharienne, conscientes de la menace qui pèse sur les populations et sur leur avenir, ont décidé d’unir leurs forces. Les perspectives démocratiques sont pleinement engagées dans le cadre de cette organisation qui a sa raison d’être.
La création du groupe des cinq, marque une nouvelle étape dans la lutte contre le terrorisme, le djihadiste et le trafic de drogue et d’armes. C’est un engagement fait des présidents des cinq pays africains qui doivent tout mettre en œuvre pour créer les conditions d’atteinte des objectifs de l’organisation. Il s’agira de faire en sorte que cette structure soit pérenne dans l’intérêt des cinq pays et de leurs populations. Les dés sont jetés et il faut rendre à César ce qui est à César. Le président de la République du Mali, de son élection à ce jour, inlassablement, est sur tous les fronts, afin de convaincre ses pairs d’adhérer à la démarche du Mali.
Les efforts n’ont pas été vains. Les acquis doivent être renforcés dans l’intérêt des cinq pays et de leur peuple. Espérons qu’à partir de cette formalisation des relations, la structure se pérennise grâce à l’engagement de chacun de ses membres fondateurs. Ainsi, l’espoir renaît qu’avec la synergie d’action entre les forces de sécurité des cinq pays, les mouvements des terroristes rebelles et djihadistes, seront mieux circonscrits afin de les faire dérouter.
Youma