Au 21e siècle où l’Afrique, à la rencontre d’autres civilisations semble tout perdre sur le plan traditionnel, Dah Azongbo Boconon Alivodoun Champion, guérisseur traditionnel du Bénin, vient prouver le contraire à la population de Magnambougou.
Cet homme a un argument massue : « Tentez-moi, vous ne serez pas déçu et vous verrez qu’au Bénin il y a toujours la différence ». Installé à Bamako il y a 2 mois, M. Dah Azongbo a démontré ce dont il est capable, le samedi dernier à son domicile, à 100 m de l’immeuble Wassoulou.
Des sympathisants et de simples curieux ont pris d’assaut son domicile depuis 15 h pour vérifier ce qu’ils ont entendu dire sur lui. D’abord ceux qui ont déjà sollicité ses services depuis son arrivée ont, cadeaux et actions de grâce, tour à tour fait témoignage des maux qui les rongeaient depuis des siècles.
En l’espace de 2 mois beaucoup ont trouvé satisfaction à travers les plantes dont M. Dah détient les secrets. Certaines femmes ont témoigné avoir été terrorisée par des esprits nuit et jours, les empêchant même de faire quoi que ce soit, mais aujourd’hui, tout cela appartient au passé. Des maladies comme le diabète, les hémorroïdes, la faiblesse sexuelle, la stérilité… n’ont pas résisté à sa science.
M. Dah a rendu un vibrant hommage à tous ceux qui, avant lui ont aidé les Maliens à travers cette science traditionnelle à résoudre leurs problèmes spirituels et physiques. L’Afrique vit avec ses mystères, mais Dieu a donné la science à certains de comprendre ces mystères. En matière de santé ou de bonheur de l’homme, aucune piste n’est à négliger.
La médecine moderne, selon l’organisateur de la cérémonie ne peut en aucun cas supplanter la médecine ancestrale. Les deux sont complémentaires, car la médecine moderne ne peut pas combattre les esprits ou soigner la pauvreté d’un individu.
Il est temps que les Africains se fassent confiance pour le vrai décollage
Yaou Kawélé et Nabila Sogoba