La France est «prête à apporter un soutien à une éventuelle intervention africaine» au Mali, «si une telle demande lui était adressée, dans le cadre des Nations unies», a affirmé mardi le Président français François Hollande lors d`un entretien téléphonique avec le président malien par intérim Dioncounda Traoré.
Lors de cet entretien, «la situation politique et sécuritaire au Mali a fait l`objet d`un échange approfondi», a indiqué l`Elysée dans un communiqué, précisant que Hollande a rappelé le souhait exprimé par la France et la Communauté internationale qu`un gouvernement d`union nationale puisse être formé, conformément aux recommandations de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cedeao), de l`Union africaine (UA) et des Nations unies.
Le président Traoré a dit «sa détermination à mettre en place, dans les prochains jours, un gouvernement consensuel». Hollande a confirmé que la formation d`un tel gouvernement serait «un signe fort ouvrant la voie à la reprise de la coopération civile et militaire avec le Mali».
Par ailleurs, l`échange a, également, «permis d`examiner les moyens susceptibles d`aider le Mali à recouvrer la maîtrise de l`ensemble de son territoire et lutter contre les groupes terroristes qui en contrôlent le Nord, commettent des crimes graves à l`encontre des populations et du patrimoine mondial et menacent de déstabiliser l`ensemble de la région», ajoute la présidence française.
Cet entretien fut aussi l`occasion pour le Président français de «souligner l`engagement de la France pour soutenir et relayer les positions du Mali auprès de la Cedeao, de l`UA, de l`Union européenne et des Nations unies», conclut la même source.