Au cours d’une table ronde consultative sur les contributions de la société civile, à la paix, à la sécurité et au développement au Mali, organisée le 20 février au Centre international de conférence de Bamako (CICB), les participants ont expliqué que les crises politico-sécuritaires et les rébellions, qui se sont succédé au Mali de 1962 à nos jours dans sa partie septentrionale, se sont exacerbées en 2012 avec l’arrivée et l’implantation des groupes armés, radicaux, djihadistes et narcotrafiquants constituant des réseaux criminels qui se sont livrés aux actes illicites violents, comme le trafic de tous genres, la contrebande, la prise d’otages, les viols des femmes, les mariages forcés, les enlèvements, l’extorsion de fonds publics, etc. Pour eux, elles ont pour conséquences graves l’occupation et le contrôle des régions du Nord à travers la connexion des groupes armés maliens et étrangers.
Les objectifs de la table ronde étaient de parvenir à une compréhension de la crise politico- sécuritaire dans le nord du Mali en ce qui concerne les cause profondes, les enjeux, les défis, les réponses apportées, les mécanismes et les leçons tirées y compris les piliers de la réconciliation, du vivre ensemble et de la cohésion nationale et de définir des pistes selon la vision des participants en ce qui concerne le rôle que la société civile peut assumer dans la conception, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des réponses durables à ces causes et défis.
La cérémonie était présidée par Dr Mariam Maïga, présidente du Conascipal et de M. Jakob Haallgren, directeur adjoint de SIPRI.