Le Ministre du Logement, M. Mohamed Diarra, a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation du rapport provisoire de l’étude d’évaluation des 80 appartements de Faladiè. C’était hier jeudi 20 février, à l’ex-Crès de Badalabougou, en présence du directeur de l’Office Malien de l’Habitat, Modibo Kadjoké. Étaient aussi présents à cette cérémonie, l’ancien Ministre de l’Habitat, Madame Gakou Salimata Fofana, un représentant du Ministère de l’Environnement et de l’Assainissement, un représentant du Département des domaines de l’État.
Depuis plusieurs décennies, il faut le rappeler, l’accès à un logement décent par des personnes à revenus modestes est à l’ordre du jour dans tous les pays du continent. C’est dans ce cadre que le Gouvernement de la République du Mali a élaboré et adopté, depuis octobre 1995, un document de stratégie nationale du logement. Document dans lequel fut agencée une architecture institutionnelle du logement, comprenant la Banque de l’Habitat du Mali (Bhm), l’Office Malien de l’Habitat (Omh), le fonds de garantie hypothécaire du Mali, le tout complété par la création de sociétés immobilières privées, qui ont réalisé des programmes importants de logements, et de nombreuses coopératives d’Habitat.
Il ressort du discours du Ministre Mohamed Diarra que cela a permis la réalisation de 300 logements sociaux à Garantiguibougou, 80 appartements à Faladiè et 100 logements à Sotuba. Au total, cela a permis la réalisation de 7.367 logements sociaux à travers tout le pays.
Le Ministre du Logement a rappelé aux participants que les 80 appartements, autour desquels la réflexion est menée, constituent un ensemble immobilier à usage d’habitation situé à Faladiè extension Sema. Ils sont constitués par dix (10) immeubles de quatre (4) niveaux (R+3) comportant chacun huit (8) appartements, a expliqué le Ministre Diarra.
L’URGENCE DES PROBLÈMES
Le constat est fait que depuis un certain temps, des problèmes récurrents résultant des aspects techniques et de copropriété se posent de façon accrue. Il s’agit notamment de l’incivisme des occupants, l’insalubrité et le manque de cadre de vie sain. D’où le sens de la participation de la présidente du comité de gestion des 80 appartements de Faladiè aux travaux de cet atelier. Les contributions étaient attendues par les autres participants.
Pour le Directeur général de l’Office Malien de l’habitat, le présent atelier offre l’occasion d’une réflexion sérieuse sur l’opportunité d’une évolution vers la réalisation de logements sociaux collectifs en hauteur dans une perspective de réduction des coûts, de production massive de logements et de préservation des intérêts et droits des générations futures. La réflexion a permis de valider le rapport soumis à l’appréciation des participants.
Laya DIARRA