Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



Dernières dépêches



Comment

Politique

Libération du nord : Une affaire des militaires ou des milices?
Publié le jeudi 26 juillet 2012   |  Le Républicain


Crise
© aBamako.com par DR
Crise Malienne : Des chefs d`état-major d`Afrique de l`Ouest en ordre de bataille
Mercredi 25 juillet 2012. Abidjan. Des chefs d`état-major d`Afrique de l`Ouest se sont réunis pour préparer l`envoi d`une force régionale au Mali, afin d`aider l`armée malienne à reconquérir le Nord. Photo : Général Soumaila Bakayoko, chef d`état major de la republique de Côte d`Ivoire


Vos outils
height=28

PARTAGEZ


Malgré toutes nos frustrations, notre révolte, notre humiliation et nos blessures superficielles ou profondes, au sens figuré ou au sens propre, nous devons admettre que nous devons savoir raison garder. La voix des négociations semble la meilleure piste pour la résolution de la crise du nord. La guerre et ses corollaires de morts et de blessés, dans le meilleur des cas, doit être l’ultime recours.

« Nous allons commencer la guerre de libération des régions nord du Mali, avec ou sans les éléments de l’armée malienne ». Cette déclaration de Me Harouna Toureh, lors de la cérémonie de lancement des activités des Forces patriotiques de résistance, a fait peur à plus d’un Malien. Un peu à l’allure de révolte traduisant l’état d’âme d’individus qui n’en peuvent plus, une telle initiative, à la lumière de la réticence des puissances internationales à cautionner la guerre sans préparation, pourrait rapidement ressembler à une aventure. Nous nous souvenons que les USA ont clairement recommandé à la CEDEAO de faire pédale douce quand à son projet d’intervention au nord du Mali.

Face à l’ampleur de la menace, les Américains ont souhaité une très bonne préparation avant toute attaque. Ce qui est valable pour la CEDEAO n’est-il pas valable pour l’armée malienne et pour les milices maliennes ? Il n’y a aucun doute, qu’en cas d’échec des négociations, le Mali sera dans l’obligation de mener une guerre difficile au nord. A la lumière du défi, il serait sage que les fils du pays, dans une cohésion exceptionnelle, se donnent la main pour sortir le pays de cette impasse. Certes, les miliciens auront un rôle important à jouer dans la libération des régions du nord Mali, mais leurs actions auront une efficacité optimale, si elles sont menées de concert avec l’armée nationale.

Assane Koné

LIENS PROMOTIONNELS