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Transition politique au Mali : Dioncounda Traoré attendu à Bamako ce vendredi
Publié le jeudi 26 juillet 2012   |  Le Républicain


Investiture
© aBamako.com par sa
Investiture du président par intérim Dioncounda Traoré
Jeudi 12 avril. Bamako. CICB


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Déjà le mercredi 18 juillet à la suite d’une rencontre au siège de la CNAS – Faso Hèrè, l’Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de crise (ADPS) et le Front Uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et de la République (FDR) ont demandé « le retour du Président de la Transition dans les meilleurs délais afin qu’il assume pleinement son rôle dans la conduite de la Transition ». Il est attendu à Bamako ce vendredi.

Selon nos informations, le Président de la transition Dioncounda Traoré rentrera à Bamako, le vendredi prochain. Mais qu’en est-il de sa sécurité ? Pour certains, les responsabilités semblent être désormais connues, car « s’il n’y a pas d’ordre, il n’y aura pas d’agression ». Il n’y a d’agression que lorsque des gens sont envoyés, nous disent certains interlocuteurs de sources bien informées. Est-ce à dire que chacun se tiendra à sa place désormais ? En tout cas les derniers réglages semblent bien être en place, pour le retour à Bamako du Président Dioncounda Traoré, absent du Mali depuis deux mois, suite à son agression le 21 mai dernier.

Pour assurer la sécurité des organes de la transition et libérer le nord Mali, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) est disposée à envoyer une force de quelque 3.000 hommes. Paris à travers un entretien entre Hollande et Dioncounda a évoqué sa disponibilité à apporter son soutien technique et logistique dans ce cadre au Mali.

Mercredi dernier à Abidjan, les chefs d’état-major de la Cédéao se sont réunis pour examiner les conclusions de la « mission d’évaluation technique » associant Cédéao, Union africaine (UA) et ONU, et qui s’est rendue du 9 au 18 juillet à Bamako, en vue d’arrêter les « modalités pratiques » du déploiement de cette force.

La Cédéao et les regroupements ADPS et FDR sont à cet effet sur la même longueur d’onde, et considèrent le retour rapide à Bamako de Dioncounda Traoré, Président de la République, comme seul moyen de dénouer la crise rapidement. Selon nos sources, la médiation souhaiterait que le président de la transition Dioncounda Traoré puisse rentrer au Mali avant le 31 juillet, date butoir pour la formation d’un gouvernement d’union nationale.

A tout point de vue, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra se serait révélé incapable de former le gouvernement souhaité. Au lieu de former un nouveau gouvernement en prenant en compte les partis politiques, il proposerait la création de postes de Secrétariats d’Etat pour leur entrée. Et cela, en gardant les anciens ministres technico-militaires. Ce qui sera naturellement rejeté par les partis politiques ouvrant la voie à des manifestations de toutes sortes, sauf une solution de sortie de crise. Les ingrédients se réunissent pour une démission du Premier ministre Cheick Modibo Diarra.

B. Daou

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