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Exploitation aurifère : Quelle importance et quel impact pour l’économie nationale ?
Publié le jeudi 26 juillet 2012   |  Le Coq




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L’importance du secteur minier dans l’économie nationale suscite de nos jours d’énormes interrogations quant aux retombées de ces mines sur l’économie nationale. Les mêmes interrogations portent sur l’impact de la production aurifère sur les conditions de vie des habitants des localités abritant ces mines d’or.

Le secteur minier malien, on le sait, est aujourd’hui confronté à un certain nombre de défis portant principalement l’exploitation aurifère « comme pourvoyeuse de ressources pour le développement économique »; la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel adéquat et l’émergence d’opérateurs miniers nationaux. Nul ne doute qu’à Morila, à l’arrivée des sociétés, les relations d’avec les populations étaient à leurs débuts très conflictuels. Mais les choses par la suite étaient devenues normales avec une stabilisation d’autant plus que les formes d’actions ont été définies en grande partie par la mine d’or. Il fut clairement expliqué aux populations que des actions de développement économique avaient été planifiées par la mine pour aider les populations à améliorer leurs conditions de vie. En partie certaines actions de développement économique auraient été réalisées par la mine pour le grand bonheur des populations bénéficiaires.

Par contre, actuellement les questions qui préoccupent l’Etat, quant à la rentabilité de ces sociétés minières pour l’économie nationale semblent refaire surface à différents niveaux. Cela sans oublier les difficultés que traversent la mine de Morila depuis un certain temps, dont il serait même question de la gestion de la fermeture de la mine, en plus de la question relative à la prise en charge des problèmes liés à l’après mine et qui touchent en général l’environnement et le développement communautaire.

Signalons qu’entre 2004 et 2011, la mine d’or de Morila a payé à la commune rurale de Sanso plus de 2 ,14 milliards de FCFA. Récemment le sujet était même au cœur d’une rencontre d’échanges initiée par la fondation pour le développement au sahel, le 26 juin dernier au centre Aoua Keita, c’était en présence du Pr. Kader Traoré, Sociologue et du président de la fondation pour le développement du Sahel, M. Moussa Doumbo.

Par Mahamane Touré « Hamane

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