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Crise malienne : le Burkina Faso s`engage à renforcer sa médiation
Publié le vendredi 27 juillet 2012   |  Xinhua


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© AFP
Des émissaires ouest-africains à Bamako pour dialoguer avec l`ex-junte
Djibril Bassolé, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso et Adama Bictogo, ministre ivoirien de l`Intégration africaine


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OUAGADOUGOU -- Le ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibrill Bassolé a déclaré jeudi que son pays renforcera sa médiation dans la crise malienne "en dépit des agitations de certains mouvements politiques au Mali.

Au cours d'un point de presse, M. Bassolé a rappelé l' obligation faite pour le Mali, selon les décisions de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), de mettre en oeuvre un gouvernement d'union nationale qui soit plus inclusif possible avec comme délai le 31 juillet 2012.

Faute de quoi, a expliqué le ministre burkinabé, les chefs d' Etat de la CEDEAO vont aviser avec comme action première de ne plus reconnaître le gouvernement malien.
Pour le chef de la diplomatie burkianbé, le mécontentement de certains mouvements pro-putschistes doit être vue sous un angle de réussite pour avoir inventé l'agenda caché de ceux qui ne voulaient pas respecter les dispositifs constitutionnels.

M. Bassolé a insisté sur la nécessité du retour du président de la transition du Mali, Dioncounda Traoré, sur lequel tout repose afin d'accélérer le processus de normalisation au Sud du Mali.

Cette normalisation devrait relancer la résolution de la confusion qui règne dans le nord du pays grâce à la médiation de la CEDEAO qui ne cesse de multiplier les actions dans ce sens, a-t- il poursuivi.

Pour lui, cela explique les échanges entre les cadres du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) mercredi à Ouagadougou afin de parvenir.à un minimum de cohésion et amener ceux qui le souhaitent de rentrer dans la République et isoler les autres contre lesquels un affrontement armé avec les forces en attente de la CEDEAO n'est pas à exclure.

"Le MNLA s'est réuni à Ouagadougou, c'est vrai. C'était une rencontre de concertations inter-mouvement. Les dirigeants du mouvement ses sont retrouvés ici avec l'ensemble des cadres pour définir leur feuille de route pour le processus de paix. Ce que nous retenons d'intéressant, nous médiation, est que cette réunion a pris de résolutions allant dans le sens de les engager davantage à la recherche d'une solution de paix", a dit M. Bassolé.

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