Face à l’impasse institutionnelle et territoriale que traverse le Mali aujourd’hui, le bureau exécutif de la Coalition pour le Mali a élaboré une feuille de route, qui a été présenté hier à l’hôtel Salam. C’était à l’issu d’une conférence débat, avec thème Nord-Mali : Quelle mobilisation nationale pour quelles solutions de sortie de crise. Elle était présidée par Gabouné Kéita, lequel avait à ses côtés Tiébilé Dramé, vice-président de ladite coalition.
La feuille de route élaborée par la Coalition pour le Mali a été présentée hier à l’hôtel Salam de Bamako. Ce plan de sortie de crise met au préalable une concertation et un dialogue plus larges à l’échelle nationale qui regroupera toutes les sensibilités des forces vives de la nation. Chose qui permettra de fédérer les initiatives afin de leurs mettre à la disposition des pouvoirs publics, aussi à toutes les communautés du Mali et internationale d’apporter une contribution positive à la résolution définitive du conflit armé au Nord-Mali.
Dans son menu figure aussi un cadre permanent de mobilisation des ressources, pour accompagner le Mali à recouvrer son intégrité territorial, et assurer une veille citoyenne, pour promouvoir les acquis démocratiques ; développer un projet de plaidoyer pour déconstruire les idées reçues et les contres vérités sur la question du Nord-Mali ; d’initier et de proposer des actions concrètes pouvant aider les pouvoirs publics dans la prise de décision, concernant le retour de la paix et de la sécurité dans le pays et autres.
Selon les acteurs la mise en œuvre de ces différents points mobilisera les énergies de tous les citoyens vers l’objectif stratégique du recouvrement de l’intégrité du territoire national. Et de mettre la question du nord à la priorité des priorités du pays tout entier en parole comme en acte.
A noter que la création de cette coalition est une initiative du parti Parena. Elle regroupe le collectif des élus du nord, les associations de ressortissants des sept cercles du sahel occidental, des partis politiques, des syndicats et autres mouvements de défense de droit de l’homme.