Le Ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Mamadou Frankaly Kéita, a présidé le samedi dernier les travaux de la 3ème Assemblée générale statutaire du Comité Malien des Barrages. La rencontre a eu lieu dans les locaux de l’École Normale des Ingénieurs (Eni). C’était en présence du président du comité, M. Hama Arby, et du président de la Commission Internationale des Grands Barrages, M. Adama Nombré. Celui-ci a fait une communication sur le thème “Alternatives pour la production d’énergie électrique au Mali à l’horizon 2050”. Cette communication de l’expert a été appréciée par les participants réunis à la faveur de 3ème assemblée générale statutaire.
Partie d’une recommandation de la première édition du salon international de l’eau (Sideau), l’idée d’un Comité Malien des Barrages (Cmb), selon Hama Arby, a été concrétisée en juin 2006 avec pour objectif de favoriser le progrès dans la conception, l’exécution, l’exploitation et la gestion des barrages aux fins de régularisation des cours d’eau pour les besoins de la production d’énergie, l’agriculture, la navigation et la protection contre les crues.
Très vite, cette structure s’est illustrée par son dynamisme, notamment en obtenant, dès le mois de juin 2007, soit un an seulement après sa création, son affiliation à la Commission Internationale des Grands Barrages et ce, lors de la réunion exécutive de cette institution à St Petersburg, en Russie.
Les barrages étant des instruments de développement par excellence, surtout pour des pays comme le nôtre, disposant d’un riche potentiel agricole et énergétique, leur édification, y compris les ouvrages associés destinés à maximiser leur utilisation, revêt un caractère stratégique aux yeux du Ministre Mamadou Frankaly Kéita.
Il va sans dire que la qualité des travaux de leur implantation et subséquemment leur exploitation et leur maintenance suivant de hauts standards de qualité sont des facteurs essentiels à la pérennité de la ressource qu’ils permettent de gérer et la garantie contre les dégâts que pourraient causer leurs défaillances, a indiqué le chef du département de l’eau et de l’énergie.
Ladite assemblée statutaire a permis aux professionnels des barrages de faire un bilan de sept ans de fonctionnement du Comité Malien des Barrages (Cmb). La fin des travaux a été sanctionnée par de fortes recommandations.
Laya DIARRA