Depuis l’activation de l’infernale machine «à inculper» du juge Yaya Karembé, en commençant par le capitaine-général Amadou Haya Sanogo dans l’affaire dite des bérets rouges lors du contre-coup d’Etat que ces derniers ont tenté, les langues ont commencé à se délier. En effet, chaque jour que Dieu fait, nous ne cessons d’aller de révélation en révélation.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase et qui coûte aujourd’hui assez chère à certains officiers supérieurs, c’est la découverte du charnier de Diago dans la ville-garnison. C’est cette découverte qui a précipité la chute de l’homme «au bâton magique» de Kati, Amadou Haya Sanogo.
Et le 13 février dernier, trois autres «gros poissons» ont été «capturés» par le juge Yaya Karembé. Il s’agit du général Yamoussa Camara, ex-ministre de la Défense au fort «règne» de Sanogo et Chef d’Etat-major particulier du président de la République IBK avant son incération ; d’Amadou Konaré, ex-N°2 de la junte militaire ; et de Sidi Touré de la Sécurité d’Etat.
D’ores et déjà, nous apprend-on, 25 militaires ont été inculpés dans cette affaire.
Alors que des enquêtes se poursuivent pour faire toute la lumière sur cette affaire dite des bérets rouges, deux fosses communes contenant respectivement 2 et 3 cadavres en treillis et ligotés, viennent d’être découvertes à Kati, ex-fief des putschistes. Avec cette découverte macabre, nul doute que les inculpés et tous ceux qui sont dans le rétroviseur de Karembé, risquent gros, car leurs charges pourront être reformulées.
La Rédaction