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Approvisionnement en eau potable de Bamako : Pour un coût d’environ 181 milliards de FCfa
Publié le mercredi 26 fevrier 2014  |  Le Flambeau




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La cérémonie de lancement du Projet d’approvisionnement en eau potable de Bamako et environnants à partir de la localité de Kabala, s’est tenue à l’Hôtel Salam le lundi 24 février 2014. Cette cérémonie a enregistré la présence de Mme Hélène N’GARNIM-GANGA, représentante résidente du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) au Mali ; du ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, Ousmane Ag Rhissa ; du ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Mamadou Frankaly Kéïta et les directeurs de la Somapep, de Somagep…

«Cette cérémonie me donne l’opportunité de rappeler que le Groupe de la Banque africaine de développement intervient à hauteur de 21% dans le financement de ce projet d’un coût global estimé à 238,94 millions d’UC, soit environ 181 milliards de FCfa». C’est par ces propos que Mme Hélène N’GARNIM-GANGA a entamé son allocution. Ce projet structurant, dit-elle, fédère plus de 6 Partenaires techniques et financiers, et revêt en outre une importance particulière, du fait de son objectif : la résolution à terme du problème aigu de l’approvisionnement en eau potable de Bamako grâce à une production additionnelle de 144.000 mètres cubes par jour.

En sus, la représentante du Bad a affirmé ceci : «Ce projet devrait bénéficier à une population de 1,6 million de personnes, soit environ 64% de la population de la ville de Bamako, dont 50,4% de femmes. Outre la réalisation d’une station de traitement capable de produire la totalité du volume journalier projeté, et doté d’une station d’alerte pour veiller à la qualité de l’eau produite, le projet financera 6 réservoirs d’eau de capacités variant entre 2000 et 10000 m3 ; un réseau de distribution de 880 km, soit 53% du réseau actuel ; 66 144 branchements sociaux pour les ménages les plus déshérités et 1108 bornes fontaines, notamment dans les quartiers précaires où résident principalement les populations vulnérables».

Il faut préciser que ce projet appuiera également le renforcement des capacités des structures d’intervention, notamment la Société de patrimoine de l’eau potable (Somapep), la Société de gestion de l’eau potable (Somagep), la Commission de régulation de l’électricité et de l’eau (Cree) et bien entendu, le ministère de l’environnement et de l’assainissement.
Pour le ministre de l’environnement et de l’assainissement, Ousmane Ag Rhissa, il a évoqué le retard accusé par son département par rapport à l’accès de la population de Bamako et ses environs à l’eau potable.

Quant au ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Mamadou Frankaly Kéïta, il a mentionné que : «Ce projet est une composante potentielle d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako à partir de la localité de Kabala, qui est financé par la Banque africaine de développement. En effet, le projet de Kabala fait partie des grandes préoccupations du gouvernement du Mali concernant l’alimentation en eau potable de la ville de Bamako et de ses alentours. Ce lancement se tient dans le sillage de la signature le 26 novembre 2013, de la convention de financement d’un montant de 38 milliards de FCfa entre la République du Mali et la Banque africaine et de Développement».

Notons enfin que ce lancement ainsi que les ateliers qui seront organisés au cours de cette semaine, devront permettre à toutes les parties prenantes de se familiariser aux règles et procédures de la Banque en matière d’acquisition, de décaissement et de gestion fiduciaire. Les présentations qui seront faites à cet effet par les experts de la Banque lors de ces ateliers, devront ainsi aider l’organe d’exécution tel que la Somapep ainsi que les autres intervenants, à réaliser ce projet dans les délais prescrits.
Seydou Karamoko KONE

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