Dans quelques jours, les noms des nouveaux entrants dans le gouvernement dit d’union nationale pour conduire la phase II de la transition commencent à se clarifier. Selon nos sources, c’est un gouvernement remanié qui se profile à l’horizon, avec l’arrivée fracassante de jeunes cadres.
Les pourparlers se poursuivent avec l’astrophysicien (le Premier ministre), même si ce dernier n’est pas sûr de son maintien ou non dans le gouvernement pour conduire cette phase II de la transition. Néanmoins, une certitude de taille semble se dégager. Selon nos sources, le Premier ministre aurait instruit les leaders politiques et de la société civile de lui communiquer le nom de jeunes cadres n’ayant pas été associés à la gestion des affaires du pays durant ces vingt dernières années. Et en la matière, c’est le « parti de la poignée de mains » (URD) qui serait très avancé quant à ses choix pour ce nouveau gouvernement car ayant déjà une liste fin prête recommandée avec la « bénédiction » du parrain Soumaïla Cissé parti à Paris pour des soins médicaux.
A la suite de l’URD, les organisations de la société civile et le patronat malien sont aussi bien avancés dans leur démarche. A l’ADEMA et au RPM, les choses semblent bouger, mais avec quelques obstacles. Au parti SADI, les choses semblent se corser car le bouillant député de Kolondièba, Oumar Mariko, ne veut pas lâcher du lest. Toute chose qui n’est pas sans conséquence au sein de cette formation. Selon nos sources, Cheick Modibo Diarra aurait donné un ultimatum aux forces vives de la Nation afin qu’elles lui communiquent la liste de leurs ministrables d’ici le samedi prochain car juste après son bilan de cent jours qu’il défendra aujourd’hui vendredi devant la Presse, il doit aller consulter le Président Dioncounda Traoré qui rentre au bercail ce jour-là pour reprendre le commandement du navire Mali pour la transition afin que la date butoir de la communauté internationale soit respectée et surtout, pour que les partenaires techniques et financiers puissent se pencher enfin une bonne fois pour toute sur le cas du Mali.