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Refus du MNLA de participer au gouvernement : Ses rebelles ont-ils été invités dans le gouvernement d’union nationale ?
Publié le samedi 28 juillet 2012   |  Le Combat




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La diplomatie du « pays des hommes intègres », désignée comme médiateur de la crise malienne, surprend plus d’un à propos de la prise de certaines décisions, telle que celle d’envisager le dialogue entres les autorités maliennes et les rebelles touaregs en vue de sortir une solution politique négociée dans la crise malienne.

Mais le hic, c’est que la diplomatie burkinabé a eu la malchance d’inviter ces rebelles du MNLA à la gestion du pouvoir dans le gouvernement d’union nationale qui naîtra dans quelques jours. Sur ce point, nos sources sont formelles. D’ailleurs, la déclaration faite sur les ondes de Radio France Internationale (RFI) par le porte-parole du MNLA, Moussa Ag Assarif, confirme cette volonté de la diplomatie de Blaise Compaoré qui ne parvient toujours pas à faire la différence entre l’action d’un médiateur et celui d’un négociateur. En tout cas, dans cette déclaration, le porte-porale des rebelles a refusé toute participation de son mouvement à un gouvernement du Mali. Par ailleurs, toujours dans son annonce, Il se dit en revanche prêt à la négociation avec les autorités légitimes maliennes.

Concernant du Nord, Moussa Ag Assarif indique que le MNLA est disposé à combattre les groupes terroristes aux côtés des troupes que la CEDEAO envisage d’envoyer au Mali. Ces propos dénoncent l’initiative (de qui et pour quoi) de confier la gestion de certains portefeuilles ministériels du nouveau gouvernement aux dignitaires de ce mouvement rebelles dont les revendications liées à la partition du Mali sont soutenues par certains géopoliticiens africains qui, aujourd’hui, ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Dans tout les cas, la Cour pénale internationale (CPI) a ouvert des enquêtes préliminaires sur tous les crimes commis dans le Nord depuis le début de la rébellion. En fait, la lutte contre les terroristes dont se sert les dignitaires du MNLA comme argument n’est qu’une farce parce qu’ils seront bientôt dans le collimateur de la CPI.

Serge Lath

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