Formation du gouvernement de large union: Dioncounda Traoré se hâte, lentement #aBamako

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Formation du gouvernement de large union: Dioncounda Traoré se hâte, lentement

Publié le lundi 30 juillet 2012 | Le Canard Déchaîné

© Getty Images par DR (Photo d`archive)
Arrivée du Président de la transition, Dioncounda Traore à Bamako
Vendredi 27 juillet 2012. Bamako. Aéroport de Bamako Senou. Le président de la transition accueilli à l`aéroport de Bamako par le premier ministre Cheick Modibo Diarra.

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Formation du gouvernement d’union nationale

Arrivé, à Bamako, vendredi, en milieu d’après –midi, le président de la République par intérim a, déjà, entamé les consultations pour la formation du gouvernement d’union nationale.

Recommandé, par le sommet des Chefs d’Etat de la CEDEAO tenu le 7 juillet à Ouagadougou, ce gouvernement de large union devrait être composé d’hommes et de femmes compétents et intègres.

Avec ou sans Cheick Modibo Diarra à sa tête, il devra bénéficier de l’adhésion de la classe politique. Mais aussi, de la société civile. Afin d’éviter les écueils du précédent gouvernement de transition.

Accueilli, à l’aéroport de Bamako –Sénou avec les honneurs dûs à son rang, Dioncounda Traoré est rentré en famille pour embrasser sa mère.

Avant d’entamer les consultations pour la formation du gouvernement d’union nationale.

De bonne source, le départ de Cheick Modibo Diarra, le Premier ministre de l’ex –gouvernement de transition, n’est pas à exclure.

« Plus de trois mois après, force est de constater que sur chacune des questions prioritaires, qui constituent la raison de sa nomination (NDLR : celle de Cheick Modibo Diarra et de son gouvernement), l’action du gouvernement est marquée du sceau de l’immobilisme, de l’improvisation et du pilotage à vue… », écrit le Front Uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et la République (FDR), regroupant la majorité des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale.

S’y ajoutent les relations tendues, entre Cheick Modibo Diarra et les Chefs d’Etat de la CEDEAO ; lesquels, pour sortir le Mali de cette impasse, avaient sollicité la mise en place d’un « véritable gouvernement d’union nationale, qui prenne ses responsabilités ».

Au dernier sommet de Ouagadougou, tenu le 7 juillet dernier, il n’y avait pas été convié.

Son maintien, à la tête du futur gouvernement de large union, est sollicitée par les partis politiques et associations pro –putschistes. Notamment, la Coordination des Associations et Mouvements Patriotes du Mali (COPAM). « Nous souhaitons que Cheick Modibo Diarra reste en place pour former le gouvernement d’union nationale, censée conduire la transition », indique Hamadoun Amion Guindo, son président.

Alors, les jours de Cheick Modibo Diarra sont –ils comptés à la Primature ? Les prochains jours nous le diront.

En attendant, le président par intérim poursuit ses consultations pour la mise en place du gouvernement d’union nationale.

Un gouvernement qui, selon nos sources, devrait être composé d’hommes et de femmes à hauteur de mission. C’est-à-dire, intègres et compétents.

Oumar Babi

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