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Droit de réponse de l’honorable NOCK AG ATTIA
Publié le mardi 31 juillet 2012   |  Le 26 Mars




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Monsieur, vous permettez d’user de mon droit de réponse suite à un article intitulé : « Diré, les multiples facettes du Député » paru dans vote édition n° 679 du lundi 23 juillet 2012.
Cet article est signé par un certain Malick Camara, envoyé spécial à Diré.

D’abord, je doute très fort si votre reporter a mis les pieds à Diré, ensuite vous permettez d’apporter les précisions suivantes : Monsieur Malick, Vrai nom ou faux nom, Monsieur, le 26 mars 1991 a trouvé NOCK AG ATTIA AG BIYAWATTA député pendant 12 ans. Avant d’être député, j’étais chef de FRACTION au sein de la TRIBU TENGUEREGUEF, héritage de mon père et arrière grand père dans le cercle de Goundam avant la colonisation, durant la colonisation et après.

Monsieur du 26 mars, après les événements de mars 1991, j’ai été insulté par 27 journaux, des journalistes ont quitté BAMAKO pour aller à Diré et véhiculer des fausses allégations sur ma personne comme tu viens de le faire. Je n’ai jamais porté plainte et je ne porterai jamais plainte car j’ai beaucoup d’estime pour les hommes de médias.

Quand le multipartisme à été créé, j’ai arrêté la politique pendant 5 ans après avoir informé les démocrates qui ont renversé l’ancien régime et qui vivent aujourd’hui. Après 5 ans, il n’y a pas un seul responsable politique de haut nouveau local ou national qui n’a pas bénéficié de mon concours politique et de ma popularité pour se faire élire à Diré jusqu’en 2007, Dieu Merci.

En 2007, j’ai été sollicité par tous les chefs des villages, toutes les notabilités, tous les sages, tous les militants et militantes démocrates pour briguer la députation.

Ces masses laborieuses et respectables, cet électorat auquel je renouvelle toute ma gratitude est loin d’être constitué des voyous, des simples retraités comme vous l’affirmez gratuitement, au contraire, c’est la crème de la population de 13 communes du cercle de Diré.

Voilà c’est qui m’a valu d’être élu dès le 1er tour des législatives en 2007 dans la circonscription électorale de Diré contre 6 candidats.

Ceci est la raison Mr 26 mars, qui poussent les perdants politiques à vous induire en erreur.

Je vous assure que leurs allégations sont fausses et dénuées de toute réalité sauf celle d’intérêts sordides et de machination politico politicienne.

Je prends ALLAH comme témoin, de rendre justice et réprimander les auteurs et calomniateurs qui trompent votre bonne foi afin de parvenir à leur fin inavouée. Je leur dis que le match politique se joue sur le terrain électoral et non sur la diffamation. Je défie quiconque parmi ces calomniateurs de prouver leurs allégations par des preuves rationnelles et à visage découvert en assumant la paternité de leur plume.

Quant à la rébellion pour laquelle, vous n’accusez, je n’ai aucun enfant parmi les rebelles, ni celui de mon frère, ni cousin, ni l’enfant de ma sœur, ni cousine, mais il y a des rebelles touarègues, parents des touarègues de père et de mère.

Ma famille et moi sommes républicains, et maliens de souche, à titre illustratif, pendant la pénétration coloniale, lors de la bataille de NGORFOUHONDOU près de Diré, le 27 mars 1914, parmi les martyrs des résistants TOUAREGUES, figure le frère mon grand père, son neveu a été grièvement blessé et plus de 34 guerriers de notre tribu y rendirent l’âme sous le canon du colonisateur, colonel JOFFRE et ses troupes venus venger son frère d’arme, le colonel Bonnier ayant subi une cuisante défaite deux mois auparavant, le 14 janvier 1914 lors de la bataille de TACABOUA.

Mes aïeux ont péri en martyrs dans le seul but de défendre la mère-partie qu’est le Mali.

Monsieur 26 mars, n’est ce pas paradoxal d’accepter de mourir pour un pays qui ne l’appartient pas. Mons esprit républicain ne sera jamais terni et demeure attaché aux valeurs citoyennes et civiques de la mère Patrie à l’image de mes AIEUX tombés sur le champ de l’honneur dans la défense du Mali.

Le dessein de ces calomniateurs qui véhiculent de contre vérités est de m’intimider, me menacer, me diffamer, bref tout simplement de ternir mon image dans mon pays en profitant de la situation sécuritaire qui prévaut afin de me pousser à quitter le Mali comme d’autres TOUAREGUES REFUGIES. Ils veulent pousser des individus à m’agresser, voire me tuer pour assouvir ainsi leur dessein sordide et machiavélique.

En outre, je tiens à vous préciser que dans le cercle de Diré, nous avons 2 communes (TIENKOUR ET GARI) composées des Touarègues et Songhoïs, toutes ces familles vivent en parfaite symbiose et aucun déplacement vers les camps des réfugiés ni en Mauritanie, Burkina, Niger etc n’est enregistré. Toutes les familles touarègues de ces deux communes sont restées sur place et demeureront au Mali à l’instar de leurs ancëtres péris sous le canon du colonisateur dans la défense de la patrie Mali. Monsieur 26 mars, ces colporteurs de mensonges contre moi se trompent lourdement car je ne me laisserai pas faire hier comme aujourd’hui. Ils ne sont pas plus maliens que moi.

Je resterai dans mon pays et continuerai le combat politique dans le respect des valeurs démocratiques, qu’il pleuve ou qu’il neige.

Je suis NOCK AG ATTIA, je resterai tel que je suis Inchallah, n’en déplaise aux calomniateurs et acolytes des combines politico politiciennes.

Pour terminer, Monsieurr 26 mars, lorsqu’on vous raconte des contre vérités sur moi, veuillez écouter au moins ma version afin d’éclairer rationnellement vos lecteurs.



Bamako, le 24 juillet 2012

Honorable NOCK AG ATTIA

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