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Renouvellement du bureau du HCIM, du 15 au 17 avril prochain : Mahamoud Dicko doit resterRenouvellement du bureau du HCIM, du 15 au 17 avril prochain : Mahamoud Dicko doit rester
Publié le jeudi 27 fevrier 2014  |  Le 22 Septembre




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Sauf renversement de situation, le bureau du Haut conseil islamique du Mali (HCIM) doit être renouvelé au cours du prochain congrès de l’organisation, prévu du 15 au 17 avril prochain. Et, déjà, les tractations sont en cours pour la succession de l’imam Dicko.

En prélude à ce congrès, l’organisation islamique a organisé, dimanche dernier au Centre islamique d’Hamdallaye, un Conseil national pour poser les balises de ce grand rassemblement des organisations religieuses musulmanes du Mali.

Il s’agissait au cours de cette rencontre de procéder à la relecture des textes du HCIM, afin de fixer le cadre de ce congrès. Au cours de celui-ci, l’ensemble du bureau de l’organisation islamique sera renouvelé, avec en toile de fond le très convoité poste de Président, occupé aujourd’hui par l’imam Mahamoud Dicko.

Il se susurre dans son entourage qu’il est fatigué et qu’il souhaiterait passer la main. C’est pourquoi ses proches sont en train de se battre pour le convaincre de rester, afin qu’il continue à faire rayonner le HCIM. En effet, eu égard à son bilan à la tête de cette organisation et à sa parfaite connaissance de l’islam, il ne serait pas exagéré de dire que l’imam Dicko doit rester à son poste de Président du HCIM.

Au Mali, il fait effectivement partie de ceux qui connaissent au mieux la langue arabe. Ce qui n’est pas le cas de beaucoup de nos leaders religieux. Dans les milieux religieux, il est réputé pour sa bonne maîtrise de cette langue, ce qui constitue un atout sérieux pour prétendre présider aux destinées de l’organisation islamique du Mali.

Ce n’est pas tout. Durant la crise, tout le Mali a vu l’imam Dicko au front, pour contrecarrer les mensonges et les contrevérités des jihadistes et des narcotrafiquants qui ont semé la terreur dans le nord de notre pays au nom de l’islam. On l’a vu monter au créneau pour dire que l’islam n’était pas violence.

Il a envoyé une délégation au nord rencontrer Iyad Ag Aghali, les yeux dans les yeux, pour lui dire que ce n’était pas cela l’islam. Il a aussi organisé des convois humanitaires pour soulager les souffrances des populations restées sur place, et qui étaient en rupture de vivres. Alors va-t-il poursuivre ou s’arrêter en si bon chemin?


Youssouf Diallo

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