Dans le souci d’éclairer la lanterne de l’opinion nationale sur les indemnités et salaires que le député Oumar Mariko devant percevoir pendant la prolongation du mandat de l’Assemblée nationale, le Parti SADI était face à la presse. C’était le samedi 1er mars à la Maison de la presse. Au cours de cette conférence de presse, le député de Kolondièba déclare, dans les jours à venir, renflouer les caisses de l’Etat avec les 28 millions 449 634 F CFA au Trésor public au titre de son salaire, de ses indemnités et de ses émoluments durant la période du 9 août 2012 au 31 décembre 2013.
Ainsi, le secrétaire général du Parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI) met fin aux informations selon lesquelles il continuait toujours à prendre en catimini ses avantages. Avant que le Dr Mariko ne prenne la parole, le clerc, Sory Ibrahim Fomba de l’étude Diaba Me Kadiatou Coulibaly, a présente les résultats obtenus au niveau de la Banque internationale du Mali (BIM) et de l’Assemblée nationale. Il ressort de ses explications que le montant cumulé s’élève à 28 millions 449 634 F CFA.
Les avantages dûs à l’honorable Oumar Mariko au titre des années 2012 et 2013 sont de l’ordre de 18 millions 138.440 FCFA. La situation en essence et en carte est de 6 millions 420.000 FCFA. Le salaire à la BIM-SA s’élève à 4 millions 371.194 FCFA.
Pour le député Mariko, dans les jours à venir, il signera un chèque BIM-SA au nom du trésorier payeur et adressera au même trésorier payeur une lettre pour qu’il récupère les fonds au niveau de l’Assemblée nationale. Au nom de la solidarité, une des valeurs cardinales de notre société, il a remercié les amis et parents qui lui ont manifesté leur soutien à son endroit durant cette traversée du désert.
Répondant à la question de l’arrestation du général Amadou Haya Sanogo, il dit désavouer son arrestation avant de déclarer que ce n’est pas irréfléchi politiquement. Le Dr, pour mettre le confrère à l’aise, a laissé entendre qu’il prépare une communication sur les arrestations des putschistes du 22 mars 2012.
Quant au soutien de son parti à IBK, il a affirmé que le Parti SADI a respecté la volonté de changement du peuple malien dont IBK incarnait. Mais il prévient que ce soutien ne saurait en aucun cas caporalisé son parti. Le député de Kolondièba regrette que depuis l’élection d’IBK, ils ne se sont pas rencontrés.
Les responsables du parti ont tenu à rappeler les actions qu’ils ont menées avant et après la chute du général ATT. Selon eux, le parti avait demandé la démission d’ATT, la mise en place d’un organe de transition et l’ouverture de négociations avec le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA).