Le 12 février 2014, suite à l’appel du Parti d’opposition « volunta Popular », le meeting annoncé s’est transformé en une violente manifestation contre le Gouvernement démocratique, légitime et constitutionnel du Venezuela.
Animé par Leopoldo Lopez et Maria Corina Machado, le meeting qui avait réuni les étudiants des classes moyennes et supérieures provenant des universités privées n’avait qu’un seul objectif : appeler ouvertement au renversement du Gouvernement bolivarien à travers une insurrection ou un Coup d’Etat. Exactement dans les mêmes termes que lors du premier meeting que cette opposition avait organisé le 2 février.
Alors que la majorité des étudiants ont quitté les lieux de la manifestation, des groupes paramilitaires et fascistes prennent le relais. A l’aide de jets de pierre et Cocktails Molotov, ils s’attaquent aux forces de l’ordre, incendient des véhicules et des édifices publics, notamment les institutions de l’Etat, le siège du pouvoir judiciaire dans le centre populaire de Caracas et le métro. Au milieu des affrontements, des coups de feu éclatent. Une bataille rangée oppose cet escadron de nervis aux forces de l’ordre qui arrivent à les contenir dans le quartier de Chacao. On dénombre des dizaines de blessés. Un militant chaviste Juan Montoya dit « Juancho » et un étudiant d’opposition Basil Da Costa sont tous les deux assassinés d’une balle dans la tête. Les circonstances dans lesquelles ces crimes monstrueux ont été perpétrés, rappellent ceux du 11 avril 2002 lorsque des manifestants opposés au Coup d’Etat ont été froidement assassinés par des tireurs d’élite embusqués.
La machine médiatique internationale s’emballe. Certaines chancelleries occidentales connues pour leur aversion légendaire du processus de changement qualitatif dans le pays et leur politique de la double morale, accusent le Gouvernement d’avoir mené une « sanglante » répression, tandis que les opposants qui appellent ouvertement au putsch et à la rébellion sont considérés comme les « victimes ».
Le Parti SADI condamne énergiquement la tentative de Coup d’Etat en cours contre le Gouvernement constitutionnel de la République bolivarienne ainsi que les appels à la violence des dirigeants de l’opposition ;
2. Soutient sans réserve la révolution bolivarienne et chaviste, lance un appel à la solidarité de toutes les nations démocratiques éprises de paix et de dignité envers la révolution vénézuélienne qui a démontré pendant plus d’une décennie à travers des élections démocratiques, libres et transparentes son enracinement et son implantation populaire et son souci de répondre aux aspirations du peuple ;
3. Le Parti SADI rappelle que cette tentative de Coup d’Etat survenue alors que la nation fêtait le bicentenaire de l’héroïque bataille de la Victoria, ressemble étrangement au Coup d’Etat du 11 avril 2002 qui a été préparé par les mêmes secteurs fascistes, réactionnaires et oligarchiques ainsi que les medias transnationaux contre le Président Hugo Chavez, Coup d’Etat avorté grâce à la détermination et à la vigilance du peuple ;
4. Le Parti SADI réaffirme son soutien total aux efforts que déploient de façon inlassable et ininterrompue le Gouvernement du Président Nicolas Maduro, la direction politique de la révolution bolivarienne pour préserver la paix, intégrer tous les secteurs du pays et promouvoir le développement socio-économique malgré la guerre commerciale menée férocement contre ce pays.
amako, le 19 février 2014
Le Bureau Politique
Le Secrétaire Politique, Mohamed AG Akeratane