Au Mali, la situation reste toujours tendue à Kidal au lendemain d'incidents armés dans lequel un responsable du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) a été blessé. Des patrouilles maliennes appuyées par les forces internationales circulent en ville.
Depuis trois mois maintenant, chaque nuit à Kidal, la gendarmerie, la garde nationale et la police organisent une patrouille avec l’appui militaire de la Mission des Nations unies au Mali, la Minusma.
C’est au cours d’une de ces patrouilles qu’un individu non encore formellement identifié a ouvert le feu sur les forces de sécurité maliennes. Celles-ci ont tout de suite riposté pour se frayer un chemin.
Deux hommes à moto
Dans la même nuit, en plein centre-ville de Kidal, deux hommes armés circulant à moto - c’est le mode opératoire des jihadistes - tirent sur un responsable du Mouvement national de libération de l’Azawad, le MNLA. Celui-ci est blessé. Les militaires de l’opération Serval, la mission française au Mali, constatent les faits et évacuent rapidement les blessés vers la ville malienne de Gao. Les auteurs des différents coups de feu ont réussi à disparaître dans la nature.
Kidal est la seule capitale des trois régions du nord du Mali où quatre groupes armés cohabitent : les forces maliennes, la Minusma, les rebelles touaregs et bien sûr les jihadistes.... suite de l'article sur RFI