Le Collectif des étudiants de la promotion 2013-2014 de la filière des Professeurs d’enseignement secondaire (Pes) de l’École nationale supérieure (Ensup) a adressé des correspondances le jeudi, 27 février 2014, pour revendiquer l’équivalence de leur diplôme de l’Ensup au DEA (Diplôme d’Études Approfondies). Le Secrétaire général de l’Aeem de ladite école, Abdourahmane Sissoko dit Kan et son staff veulent, vaille que vaille, que cette situation soit réglée diligemment par les autorités.
Soulignons que l’École nationale supérieure de Bamako ne forme que les enseignant-professeurs qui peuvent dispenser les cours au niveau des établissements secondaires. Et, on rentre à l’Ensup par voie de concours ; cela, après avoir une licence dans les Universités. Les études durent deux ans, soit une année à l’étude théorique, et une autre en stage pratique et en études. Ces deux ans seront sanctionnés par un diplôme de l’Ensup. Il faut préciser que ceux qui sont formés pour être enseignants au niveau des écoles fondamentales, font quatre ans pour avoir leur diplôme. «Nous revendiquons notre droit légitime. Si nous résumons, nous constatons que les étudiants de l’Ensup font soit 5 ans ou 6 ans d’études et le nombre de ces années dans les autres écoles donne droit au DEA ou au Master. C’est pourquoi nous venons solliciter la formalisation définitive de cet acquis faisant du diplôme de l’Ensup un Master dont il remplit tous les critères : d’abord par le volume horaire, ensuite par le nombre d’années d’études (5 années) et enfin, par le contenu du programme comme à l’Enetp qui délivre le Master de l’enseignement», nous confie le N°1 des étudiants de l’Ensup.
Et d’ajouter : «Par rapport au droit que nous revendiquons, le cas similaire était en 2005 à l’Eni (École nationale d’ingénieurs), dans lequel Monsieur Sékou Kontaga a saisi la juridiction administrative qui était la Section administrative de la Cour suprême par la requête en date du 27 octobre, pour fin de reconnaissance du diplôme de l’Eni comme un diplôme d’études approfondies (DEA). Et, il est ressorti de cette saisine de la haute juridiction administrative que le diplôme de l’Eni est l’équivalent du DEA-Isfra. Donc, nous demandons aux autorités de revoir notre situation urgemment afin de prendre une décision pour que notre diplôme de l’Ensup soit un DEA ou un Master».
Il est à noter que le même jeudi, le Comité avait observé une grève pour 48 heures, pour retard consommé de leurs trousseaux et bourses. Laquelle aurait porté ses fruits, car les étudiants, selon nos informations, devront percevoir 6 mois de bourses en plus de leurs trousseaux.
Seydou Karamoko KONÉ
Renouvellement des doyens à l’USJPB
La destinée de la FDPRI désormais entre les mains du Pr. Daouda Sakho ; celle de la FDPU confiée au Pr. agrégé Bakary Camara !
L’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (Usjpb) a procédé le mercredi dernier, 26 février 2014, aux élections des Doyens de ses deux Facultés, à savoir la Faculté de droit privé (Fdpri) et la Faculté de droit public (Fdpu). C’est ainsi que, le Pr. Daouda Sacko est élu nouveau Doyen de la Fdpri et le Pr. agrégé Bakary Camara est élu à la Fdpu, pour un mandant de cinq ans.
A la Faculté de droit privé (Fdpri), il y avait deux listes en lice pour la conquête du décanat notamment celle du Doyen sortant Cheick Hamala Fofana et d’Abdoulaye Komagara, actuel Secrétaire principal, contre celle du Professeur Daouda Sacko qui avait pour colistier le Docteur Kissima Gakou. Et c’est la liste du Pr Daouda Sacko qui a remporté les élections pour un mandant de cinq (5) ans. A la Faculté de droit public (Fdpu), il y avait une seule liste qui était composée du Pr. agrégé Bakary Camara et de Yacouba Koné.
De ce fait, le Pr. Camara est élu Doyen et Yacouba Koné est le Vice-doyen pour un mandant quinquennal. Rappelons que la Fdpu était dirigée par le Vice-doyen Sissoko depuis la nomination du Doyen, Pr. Amadou Keïta, à la Cour Constitutionnelle comme Conseiller. Il est à noter que ces Doyens nouvellement élus ne sont pas des hommes inconnus dans le secteur de l’enseignement supérieur et notamment, à l’Université de droit. Le journal «Le Flambeau» souhaite une bonne chance aux deux nouvelles équipes et espère qu’elles pourront relever les défis et juguler les problèmes dont souffrent ces deux Facultés. Dans notre prochaine publication, nous reviendrons amplement sur la biographie des deux doyens en espérant qu’ils auront pris fonction d’ici là.