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Crise sociopolitique au Mali : Vers le souhait du peuple / Une sortie définitive de crise
Publié le mercredi 1 aout 2012   |  Le Combat




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En tout cas, on l’espère, surtout lorsqu’on on se fie aux conclusions du débat animé par des représentants de partis politiques, de groupements et de la société civile qui, en dépit de leurs divergences, ont « fait bouillir la marmite sociopolitique du Mali au point de la verser » lors de ce débat télévisé sur l’ORTM le jeudi dernier.

Nombreux sont des observateurs qui ont apprécié ce débat télévisé sur l’ORTM consacré sur l’actualité sociopolitique du pays. Les plus optimistes devinent que le bon déroulement de ce débat pourvoit de bons auspices pour une éventuelle sortie de crise malienne. De toutes les façons, malgré les divergences, les représentants des différents groupements des partis politiques et de la société civile se sont finalement mis d’accord pour mettre le Mali au-dessus des intérêts politiques et partisans. Aussi, ils avaient tous un point commun : la mise en place d’un gouvernement de transition d’union nationale. En effet, depuis plus de trois mois, le Mali est plongé dans une situation très sombre, l’un des moments les plus chaotiques de son histoire. Les différentes sensibilités qui se tiraillent pour le bon rétablissement du pays se sont rassemblés en trois grands groupements : le Front pour la sauvegarde de la démocratie et la République (FDR), la Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM) et la Convergence pour sauver le Mali (CSM). Depuis le début de la crise malienne, ces groupes, particulièrement le FDR et la COPAM s’étaient cloisonnés en défendant des positions opposées. Toute chose qui obstruait toute proposition ou initiative de sortie de crise, oubliant du coup le calvaire auquel sont confrontés les deux tiers du territoire vivant sous l’occupation de bandits de toutes sortes.

Un débat source d’espoirs

Pour ramener ces groupements à de meilleurs sentiments et pour mettre le Mali au centre de tout, la télévision nationale a joué son rôle car c’est dans le cadre de l’actualité que ce débat du jeudi dernier a eu lieu. Un débat bien coordonné et où ne subsistait aucun amalgame. Le maire de la commune III, Amadou Koïta représentait le FDR, Adama Traoré pour la COPAM. La CSM était représenté par le maire de la commune IV, Moussa Mara. Au début du débat, le FDR et la COPAM ont défendu leurs positions respectives en démontrant que le pays doit aller sur leur schéma politique. Pour ce faire, le FDR se focalisait sur les failles accusées par le gouvernement pour réclamer la démission du Premier ministre. Quant à la COPAM, elle défendait le Premier ministre tout en soutenant les changements que ce dernier a apportés depuis son arrivée aux affaires. La CSM intervenait chaque fois que l’intérêt partisan doit être mis de côté pour mettre le Mali au centre de tout. Cependant, sans compter les petites attaques personnelles, ces acteurs politiques ont finalement eu le sens patriotique en se mettant d’accord pour relever le défi de surpasser ensemble ce moment sombre de notre histoire. « La plaie du Mali, ce sont les difficultés qu’on entend au Sud…Nous, acteurs politiques devons laisser la transition démarrer…Nous avons un Président de transition, une Assemblée nationale…La raison aurait donc demandé que chacun se mette à la disposition du Président de transition… », a reconnu Moussa Mara dans ses conclusions avant d’ajouter : « A défaut, il faut que nous soyons suffisamment intelligents pour que cette phase d’ouverture du gouvernement qui s’annonce se passe le mieux possible et de la manière la plus consensuelle possible et cela, en écoutant le Malien moyen qui en a marre des querelles politiques… ».

Quant à Adama Traoré de la COPAM, il a indiqué que la résolution des problèmes au Sud entraînera des problèmes du Nord. « Nous voulons que la formation d’un gouvernement d’union nationale se fasse sans appétit…Nous voulons qu’on se retrouve autour d’une même table pour discuter de l’essentiel…Je vous assure qui si on se regarde en face pour parler du Mali, on trouvera une solution pérenne… », a conclu le représentant de la COPAM. Et le représentant du FDR, Amadou Koïta, de renchérir : « Si nous mettons tous le Mali au dessus de nos intérêts, nous devons être capables de nous entendre, d’aller à l’essentiel car le navire malien tangue aujourd’hui…Faisons de telle sorte qu’il ne chavire pas. Ce navire malien a besoin de tous ses fils, de société civile, des journalistes…Donnons-nous tous la main…Ce qui est sûr, c’est que la priorité, c’est le Nord. Mais cette priorité n’est possible que lorsqu’on s’entend sur l’essentiel…Nous avons tous convenu d’aller à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Pourtant, en Afrique, il est tellement difficile de procéder à la mise d’un gouvernement d’union nationale car d’autres refusent à chaque fois d’y adhérer…Dieu merci nous sommes d’accord pour ce gouvernement d’union nationale au Mali… ». A la fin dudit débat, des différents représentants des groupements des partis politiques et de la société civile se disent résolus pour une sortie de crise sociopolitique de notre pays. En tout cas, le peuple malien n’aspire qu’à en finir avec cette crise. Enfin, pour l’intérêt de toute la Nation, les différentes tendances politiques doivent retenir leurs appétits d’occuper des postes ministériels lors de la mise en place de ce gouvernement d’union nationale.

Oumar Diakité

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