Après qu’il ait contesté l’Algérie ou encore les accords de ce pays, IBK vient de s’adosser à ce pays pour la résolution de la crise du Nord. Pire, la Mauritanie, le Maroc et la France restent aussi dans le bateau. Finalement, la situation perdure et c’est désormais un pilotage à vue.
La première chose qui avait été assignée au Président élu est la libération de Kidal et le retour effectif de la paix dans le septentrion de notre pays. A la date d’aujourd’hui, la situation s’empire et personne ne sait plus qui gère cette situation. N’allons-nous pas vers l’autonomisation de Kidal ?
Les Maliens sont désormais impatients de voir Kidal revenir totalement à la patrie. Mais, de plus en plus, ils s’étonnent et s’inquiètent de la tournure des événements. C’est ainsi qu’un responsable dit ceci : « A défaut de décréter directement l’autonomie, nous assistons à une régionalisation qui va permettre à Kidal de se prendre en charge. Le Mali sera donc coupé de Kidal et finalement de tout le Nord du pays pour les beaux yeux de la France. Pourquoi ? Allez-y le savoir ! »
Ceci montre le désarroi de nos compatriotes à entendre et à voir les démarches entreprises au sujet du septentrion. De l’espérance, finalement le désarroi s’installe dans tous les esprits. Puisque finalement, le Mali est devenu un jouet d’enfant à la solde de l’Algérie, du Maroc, de la France et même de la Mauritanie.
Pourtant, tout le monde est unanime que l’Algérie et le Maroc sont chiens et chats et que chacun cherche à s’imposer dans cette partie du continent ou un mot dans la partie noire du continent. A cet effet, vendre son âme à l’Algérie et offrir son corps au Maroc est un gros risque pris par nos gouvernants. Qui, malheureusement font croire au peuple qu’ils ont été démarchés. Alors qu’ils furent les premiers à franchir le rubicond. Que faire donc ? S’en remettre au Tout Puissant afin qu’il ait pitié de nous. Sinon, le pilotage à vue concernant la sécurité de notre pays est en train d’engendrer des situations très fâcheuses aux conséquences à la limite désastreuses. Que Dieu sauve le Mali !
Boubacar DABO